Même et peut-être surtout en temps de crise il y a des opportunités à saisir. La vigilance s’impose pourtant du côté du franchisé, comme du franchiseur.
Ils sont nombreux à reprendre ce refrain d’Alain Bashung : « ma petite entreprise ne connaît pas la crise… » Dans un marché attentiste, ceux qui osent se lancer aujourd’hui supporteront une concurrence moins forte.
En temps de crise un franchisé bénéficie encore plus de la différence liée à l’effet réseau : réflexion collective, vision nationale du marché, innovation, force de frappe publicitaire, économies d’échelles… Alors que les entreprises défaillantes sont en augmentation de plus de 10 % sur la seule année 2008, le même phénomène n’est pas constaté en franchise.
Le banquier reste plus accueillant, même s’il demeure vigilant. Le poste immobilier est plutôt intéressant, on peut décrocher aujourd’hui un local mieux situé pour un prix inférieur à ce qu’il a été. Pour la reprise de fonds de commerce aussi la tendance est favorable au repreneur puisque le chiffre d’affaires est calculé sur des montants inférieurs. On voit des sites détenus en propre par un réseau rétrocédés par des enseignes en développement : ce sont des valeurs sures à moindre coût.
Les franchiseurs, quant à eux, réduisent certains budgets en attendant la reprise de la consommation. De plus les Banques restent prudentes. Le franchisé devra fournir un dossier béton.