AC Franchise : Vous avez aujourd’hui 4 restaurants KFC, pouvez-vous nous expliquer votre parcours ?
Jean-Michel Louvradoux : Avant de rejoindre KFC, j’ai travaillé dans la distribution de boissons et j’ai dirigé une filiale d’un grand groupe alimentaire. J’étais en charge notamment du développement du département qui gérait le marché des chaînes nationales ; c’est ainsi que j’ai pu connaître les différents réseaux de restauration et d’hôtellerie. KFC était alors méconnu et marginal mais était positionné sur un segment de marché puissant. En effet, la formule Fastfood est dans l’ère du temps compte tenu des modes alimentaires actuels.
C’est donc sur base de ma certitude et mon envie de monter ma propre entreprise, combinée à cet attrait pour le potentiel de KFC que j’ai fait mon choix.
J’ai alors ouvert mon premier restaurant KFC en octobre 2001, qui a très bien marché, j’ai tout de suite été dans l’hypothèse haute de mon business plan. Un an après j’ai cherché à monter mon second établissement et aujourd’hui j’en ai 4.il faut dire que lorsque un modèle économique fonctionne, il est facile d’être ambitieux !
ACF : Quelle est la principale difficulté que vous avez du surmonter pour créer votre affaire?
JM Louvradoux : Il y a eu effectivement des difficultés au départ, mais ce sont des difficultés habituelles que rencontrent les entrepreneurs, à savoir : convaincre les banquiers, obtenir les autorisations administratives pour le permis de construire par exemple. Mais le plus difficile est vraiment de constituer son équipe, de trouver des personnes qui ont à la fois l’envie et l’expériencesurtout qu’il faut recruter au minimum une quarantaine de personnes !
ACF : Avec le recul, quels sont les avantages d’appartenir au réseau KFC ?
JM Louvradoux : Dans l’agroalimentaire, il ne faut pas rêver de créer son affaire seul. Choisir une enseigne puissante comme KFC est un réel avantage. La puissance du concept alliée à un bon emplacement engendre une clientèle importante dès le départ. Il faut dire que KFC n’a pas de concurrents, car nous proposons des produits à base de poulet non reconstitué et notre clientèle apprécie cette offre qualitative.
D’autre part, chez KFC, il y a un vrai esprit B to B entre le franchiseur et ses franchisés : il ne faut pas être seulement un bon gestionnaire de point de vente mais être un vrai entrepreneur. La relation n’est pas du tout infantilisante ou immature, on « ne vous tient pas par la main », même si vous avez à votre disposition de nombreux outils, vous n’êtes pas obligés de les utiliser.
ACF : Quels sont vos objectifs aujourd’hui ?
JM Louvradoux : Avec 4 restaurants aujourd’hui et le 5e en cours de création, mon ambition est de faire 2 ouvertures par an et ainsi de créer 120 emplois par an.
ACF : Un conseil pour un futur franchisé ?
JM Louvradoux : Pour gérer un restaurant KFC, il faut aimer le terrain, le contact humain que ce soit envers les clients ou le personnel.