Les français veulent se faire beaux, être dorlotés. Le chiffre d’affaires a augmenté de 4,1 % en 2005 selon la Confédération Nationale Artisanale des Instituts de Beauté.
En premier on trouve le dynamisme des centres d’épilation, avec le leader Esthétic Center, ex Epil’Center, qui compte plus de 130 unités, son nombre de franchisés a augmenté de 40 en 2006. La stratégie de diversification tant auprès des hommes que par une offre additionnelle telle que sauna ou bains à remous, porte ses fruits.
La FFF (fédération française de la franchise) a d’ailleurs fait cette observation : l’heure est au bien-être et aux soins globaux. Des enseignes continuent leur progression comme Citron Vert ou Cinq Mondes. On voit aussi des centres intégrant trois services : esthétique, coiffure et bien-être, comme Passage Bleu dans l’est de la France.
Pour une installation de base compter 75 000 € minimum, allant jusqu’à 300 000€ hors pas de porte.
La manucure a également une place de choix dans le secteur, c’est un créneau en progression régulière. L’Onglerie, leader, mise sur la fidélité. Un nouveau système de carte offre aux clientes des bons de réduction et des bons cadeaux. On trouve d’autres enseignes comme Onglissima, Ongle story, Anagriff, ou encore Créanail.
Ici le coût d’installation est de 30 à 75 000 €.
Enfin, il y a les enseignes spécialisées dans l’amincissement et le bien-être. La minceur et le bien-être étant au cur des préoccupations, le secteur est très porteur et un grand nombre d’enseignes, aux concepts variés, se développent sur ce marché. C’est le cas d’Hyperminceur, d’Effea ou encore de Théraform.
Ici, l’investissement global dépend du nombre de cabines et de la surface du centre de beauté.
Inutile d’être spécialisé, les enseignes assurent la formation. Le sens du relationnel est la qualité requise pour ce type d’enseigne.
Dominique Deslandes