Vendre une tasse de café à Paris. Un concept extrêmement banal. Nombre de bistrots vivent de cette activité dans la capitale sans jamais faire parler d’eux en dehors de leurs comptoirs.
L’arrivée d’un petit nouveau venu des Etats-Unis pourrait changer cette situation paisible. Starbucks vend du café certes, mais a aussi étoffé un concept séducteur.
Déjà, les points de vente de l’enseigne américaine prétendent vendre du café de qualité. Ensuite, Starbucks développe une philosophie particulière : ses coffee bar sont non-fumeurs et participent à des actions caritatives (en étant partenaire du commerce équitable ou en soutenant les Restos du Coeur). Autre originalité venue des States : la vente à emporter que n’ont jamais pratiqué les bistrots bien de chez nous.
Voilà en quelques points de réels attraits prompts à attirer certains consommateurs lassés de boire un mauvais expresso dans le fond d’une salle enfumée.
Trois à quatre points de vente sont déjà en place dans la capitale. L’international Starbucks, qui se développe aussi bien en Thaïlande, en Chine ou au Mexique, a la faculté de s’adapter au marché local, gage de la réussite.
Son président, Howard Schultz, ne cache pas sa fierté d’avoir ouvert le premier point de vente français à Paris. Les médias ont largement relayé cette arrivée sur le marché français d’un concept novateur venu d’outre-atlantique.
Les mêmes interviews revenaient alors : qu’en pensaient nos chers garçons café ? A les entendre, ils n’ont pas peur d’une éventuelle concurrence car ils ont compris que leurs clientèles sont très différentes. L’avenir dira s’il y a de la place pour tout le monde dans l’univers du café.
Bruno PLACE
Voyez les réseaux de franchise de restauration rapide qui se développent en France