Selon l’enseigne Guy Hoquet, l’année 2017 aurait été exceptionnelle et restera dans la mémoire de tous comme étant l’année de tous les possibles. Le bilan de l’année 2017 réalisé par l’enseigne a révélé une hausse des ventes à hauteur de 11.5 %, un prix au m² en hausse et des délais de vente raccourcis sur toute la France.
2017, l’année de tous les possibles
En 2017, le réseau Guy Hoquet a enregistré une hausse des ventes de l’ordre de 11.5 %. Il est prévu que le marché de l’immobilier ancien dépasse les 950 000 transactions ce qui constitue un record.
Cette importante activité n’a pas été freinée par des prix au m² en hausse: entre + 2.1 % pour la province et + 6.1 % pour la capitale.
« En hausse cette année encore, les prix au mètre carré flirtent dangereusement avec leur plus haut niveau, atteint en 2011 (2 600 € au national actuellement contre 2 700 € à leur sommet)« , constate Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet.
Cette hausse des prix n’est pas la même en France. Ainsi, Bordeaux a enregistré la hausse la plus importante estimée à 17 % en seulement un an alors que la moyenne nationale est de + 2.6 %.
Fabrice Abraham a également explique: « Le contexte favorable, et notamment les taux de crédit exceptionnellement bas, ont permis aux Français porteurs de projets immobiliers de les concrétiser rapidement et dans des conditions avantageuses« .
En effet, les délais de vente se sont raccourcis sur tout l’hexagone (- 2 jours, soit 89 jours) ainsi que sur Paris, qui voit ses biens s’arracher en à peu près 2 mois, soit 5 jours de moins que l’année passée.
Si au national le budget moyen est de 218 000 € pour 87 m², il explose à Paris où il faut en moyenne débourser 442 000 € pour 49 m².
Par ailleurs, le meilleur rapport surface/prix se trouve en province car il faut compter 185 000 € pour environ 96.6 m².
Là encore, on note des disparités selon le type de bien: 115 m² pour une maison tandis que les appartements sont plutôt aux environs de 63.6m².
La même constatation pourrait être faite en Ile-de-France, où il faut disposer de 267 000 € pour avoir 77m² – avec une moyenne de 105 m² pour les maisons et 59 m² pour les appartements.
Perspectives 2018 selon Fabrice Abraham
« Après 2 années exceptionnelles, il serait surprenant que 2018 en soit de même. Cependant, si les taux de crédit ne montrent pas des signes de remontée et si les prix de l’immobilier enregistrent une décélération dans la hausse sur la fin d’année 2017, l’optimisme est de mise… A condition que le Gouvernement se montre plus encourageant qu’il ne l’a été vis-à-vis des propriétaires.
Ce dernier point me semble plus compromis avec l’application annoncée de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), du nouveau cadre du PTZ et du Pinel, la loi logement annoncée pour le printemps etc. Je serai particulièrement attentif aux annonces prochaines, susceptibles d’impacter le marché immobilier à venir« , conclut Fabrice Abraham.
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