Pour ces deux marchés, l’autorité indique que « la pression concurrentielle de la vente en ligne est devenue suffisamment importante pour être intégrée dans le marché pertinent, qu’elle émane de pure players (comme Amazon ou Cdiscount, par exemple) ou bien des sites internet des enseignes de distribution classique qui prolongent leurs ventes physiques en magasins. »
20 000 personnes sondées
Afin de connaitre l’impact du rapprochement des deux enseignes, le Conseil de la Concurrence a demandé l’avis de 20 000 consommateurs (via une étude Ifop) sur la possibilité d’une augmentation des prix et d’une baisse de la qualité de service dans les deux enseignes. Les résultats ont montré que les consommateurs ne se sentiraient pas piégés et pourraient acheter en ligne. C’est d’autant plus important que les experts du commerce notent désormais la porosité entre le réseau physique et Internet : avant l’achat, le consommateur regarde les prix en ligne, compare, se renseigne sur les offres.
Vu dans l’Usine Digitale