La distribution change, les enseignes spécialisées résistent aux hypermarchés, tandis que les fabricants jouent la carte de la séduction.
Le marché est volatil, imprévisible. C’est un secteur qui cumule les difficultés conjoncturelles et structurelles. Les prix élevés ne sont plus acceptables. Au total on estime à 2,3 Mrds le chiffre d’affaires du marché du jouet en 2003. La France représente le deuxième marché européen en Europe avec une offre abondante et variée face à une natalité qui reste soutenue.
Cependant au fil des ans c’est un marché qui rétrécie, les enfants s’en détournant de plus en plus jeunes. Le taux de croissance est en chute depuis plusieurs années. Heureusement les industriels du jouet ont su s’adapter et s’approprier de nouveaux territoires pour récupérer une clientèle volage. De nouvelles poupées sont apparues pour plaire aux petites filles qui plébiscitent des mannequins au look ultrabranché et les cours de récré sont toujours des vecteurs efficaces. Les jeux créatifs progressent et la concurrence entre distributeurs s’intensifient. Quelques éléments qui contribuent à dynamiser le secteur.
L’accroissement du nombre des grandes surfaces spécialisées (50 ouvertures en 2003) a permis une excellente saison permanente. Si les hypermarchés négligent le rayon permanent et portent leur effort sur la période de Noël, en revanche les grandes surfaces misent sur un choix vaste toute l’année.
Vu dans LSA – N° 1843