La CDI FNAIM, en collaboration avec le cabinet d’Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du logement, ont rediscuté de la mise en œuvre de l’audit énergétique réglementaire auprès des acteurs du secteur. L’entrée en vigueur de celui-ci n’étant pas réaliste au 1er septembre 2022, son application devrait être, encore une fois, repoussée, au 1er janvier 2023. Activ’ Expertise nous éclaire sur le sujet…
Laisser le temps aux professionnels du secteur de se préparer !
Dans un communiqué commun publié en mars dernier, la FIDI, 1ère fédération indépendante du diagnostic immobilier et l’UNIS, 1er syndicat français des professionnels de l’immobilier, ont demandé à Mme la Ministre chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, le report de la mise en place de l’Audit énergétique réglementaire au 1er janvier 2023 et ce pour diverses raisons :
- Les éditeurs de logiciels sont encore très loin de pouvoir livrer des produits finis et fiables.
- Les organismes de formation ne sont pas en mesure de travailler sur l’ingénierie et la mise au point des programmes nécessaires.
- Les professionnels de l’immobilier ont déjà été déstabilisés par les correctifs successifs du DPE, qui ont mis à mal leur crédibilité en matière de conseil, d’accompagnement et d’incitation « vertueuse » de leurs clients.
La FIDI et l’UNIS ont donc proposé un planning plus réaliste en repoussant la mise en application de la mesure au 1er janvier 2023 et ainsi laisser le temps à la profession de se préparer et de garantir une offre sur tout le territoire.
Cette période pourrait servir à réaliser des « audit-test » afin d’appréhender et d’expliquer ce dispositif par le biais de cas réels à l’ensemble du secteur de l’immobilier.
Quoiqu’il en soit, la mise en œuvre de l’audit énergétique reste actuellement hypothétique. Ces informations sont à prendre avec la plus grande précaution.