La loi Duflot veut créer un cadre nouveau pour l’implantation des ensembles commerciaux

  • Créé le : 20/02/2014
  • Modifé le : 30/01/2020
Après l’encadrement des loyers, le gouvernement via la loi Duflot veut faire passer une nouvelle loi concernant l’installation et le développement des centres commerciaux et des Drives – ces derniers éclos tous azimuts en France depuis ces dernières années et échappant à tout cadre législatif -. Un urbanisme commercial sous contrôle avec des contraintes écologiques coûteuses (bornes électriques de recharge de voitures), une limitation des places de parking.

Un urbanisme commercial et un environnement contrôlé

Le commerce est un élément structurant des agglomérations et l’encadrement du développement du commerce reste un objectif du gouvernement. Thèmes polémiques récurrents : les parkings, les drives, les SCOT (Schéma de cohérence territorial) restent au cœur des débats.
Les parkings ; une loi restrictive. Alors que rien n’empêchait la création de parking autours des magasins de grandes surfaces alimentaires ou non, la loi limitera leur taille entre 0,75 et 1% de celle du magasin et ce quelle que soit l’activité. C’est l’alimentaire qui en souffrira le plus car ce secteur qui demande le plus de surface de parking contrairement à d’autres segments moins utilisateurs. Il faudra de plus les équiper de bornes de recharge électriques, dispositif couteux pour un quota de véhicules dérisoire aujourd’hui en tout cas.
Les Drives n’étaient soumis à aucune autorisation des CDAC (Les commissions départementales d’aménagement commercial (CDAC) délivrent les autorisations d’exploitation commerciale). Composées de 5 élus locaux (dont le Maire de la commune d’implantation et le Président du Conseil Général) 3 personnes qualifiées en matière de consommation, de développement durable et d’aménagement du territoire (en aucun les organismes consulaires), elles délivraient les permis de construire des surfaces commerciales.
Les Drives ne rentrant pas dans cette catégorie, les enseignes se sont engouffrées dans ce vide juridique pour en implanter partout. Ils pourraient avoisiner les 3 000 unités. la loi soumet donc les drives aux mêmes autorisations d’ouvertures que les commerces alimentaires. Jusqu’alors, la seule condition exigée pour ouvrir un « drive » était d’avoir un permis de construire. Seuls ceux adossés à un magasin existant et n’entraînant pas la création d’une surface de plus de 20m² n’auront pas besoin d’une autorisation d’exploitation commerciale

Concernant les SCOT, il est clair que la loi veut établir un schéma de cohérence territorial, seul modèle au développement de l’urbanisme commercial et urbain.

Articles complémentaires :
Comment les réseaux optimisent leurs implantations ?
Les critères d’une bonne implantation commerciale.
Les centres villes retrouvent leur attractivité autour de nouvelles politiques d’implantation.

Plus de franchises

YVES ROCHER

Parfumerie et cosmétique

Apport : 30 000€

POINT S

Centre auto et Station service

Apport : 60 000€

SVELTEO

Diététique et minceur

Apport : 20 000€

DIETPLUS

Institut de beauté, esthétique

Apport : 5 000€

COCCINELLE / COCCIMARKET

Supermarché et Supérette

Apport : 25 000€

PPF

Entretien et rénovation

Apport : 10 000€

LA MIE CALINE

Boulangerie - Pâtisserie

Apport : 80 000€

INTERMARCHE

Supermarché et Supérette

Apport : 300 000€

Plus de franchises

Actualités

Le réseau Intermarché vise un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros en développant sa marque distributeur. Thierry Cotillard, Président du Groupement Les Mousquetaires, a déclaré que l’objectif du Groupement est d’atteindre 40 % de ventes via les MDD d’ici 2026, contre 35,3 % actuellement. Intermarché vise une croissance de 2 Mrds € de CA supplémentaires […]

Le Directeur Général de Répar'stores parle des objectifs de développement de son réseau

Dans cette interview accordée à Franchise Magazine, Guillaume Varobieff, Directeur Général de la franchise Répar’stores, dévoile les ambitions de développement de son réseau : atteindre d’ici 2025 un total de 500 véhicules et un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros. Répar’stores : expansion et diversification pour devenir leader Européen Pour atteindre ses objectifs, Répar’stores prévoit de […]

Plus d'actualités

Fermer le menu
×
Notre recommandation
CAMILLE ALBANE

Un concept unique de « Coiffeur Coloriste Maquilleur », issu du Groupe Dessange.

Une référence sur le secteur haut de gamme de la coiffure.

En savoir plus maintenant
En quelques chiffres
  • Apport : 40 000€
  • CA moyen : 340 000€
  • Droit d'entrée : 9 000€
  • Nombre d'unités total en national : 140
En savoir plus maintenant
×
Recevez chaque semaine la newsletter
Infos sur les réseaux qui recrutent, guides pratiques,
conseils pour réussir …
En vous abonnant, vous acceptez que nous puissions traiter vos informations conformément à notre politique de confidentialité.