Ces soldes flottants ont été institués par la loi de modernisation de l’économie et voient le jour pour la première fois cette année. Ils sont d’une durée de deux semaines et viennent compléter les huit semaines de soldes nationaux. C’est au commerçant de les fixer très librement.
Mais attention ! Cela ne s’improvise absolument pas d’une semaine sur l’autre. D’ailleurs le commerçant doit informer la Préfecture au minimum un mois avant leur démarrage. Ceci peut se faire par internet sur le site de Bercy. Il est bon de décider rationnellement de la bonne période pour ces soldes supplémentaires afin d’en tirer le maximum de bénéfices.
Ils doivent impérativement être terminés un mois avant le démarrage des soldes nationaux, alors entre les saisons, les périodes de vacances scolaires et la météo… Le choix est délicat. Il est impératif d’exclure les moments de forte activité et d’éviter les dates d’échéances de paiement fiscal. On préconise en général de faire deux fois une semaine de soldes libres.
L’idéal semble de s’associer aux commerçants de la rue ou du quartier et de s’organiser en réseau. De ce fait la mobilisation est collective et le trafic de clients plus important. La communication fera le reste.
Il est important de bien afficher les dates de ces soldes, mais pas trop tôt afin d’éviter que certains clients ne reportent leurs achats. Une semaine ou deux avant le démarrage semble être la bonne mesure.
Rappelons que le terme solde est réservé pour écouler les stocks, ils ne correspondent pas à des promotions qui sont possibles toute l’année mais n’autorisent pas la vente à perte comme les soldes.
On peut également communiquer par internet et s’adresser directement à ses fidèles clients par mail afin de les prévenir de cette période particulière de soldes. Il existe de plus de sites spécialisés pour la diffusion des informations concernant les soldes libres, l’avantage est que l’inscription y est gratuite.
Dominique Deslandes