Le premier congrès de la franchise a été organisé à Montréal en novembre 2007. D’ailleurs au Québec la franchise se porte bien.
Apparue dans la province francophone dans les années 1970, la stratégie avait connu rapidement, comme en France, un succès un peu désordonné. La franchise québécoise du XXIe siècle s’est professionnalisée et commence à vouloir dépasser les frontières. Les franchiseurs québécois sont très férus de cofranchisage, de kiosques, de corners dans les lieux publics non commerciaux. Ils ont également appris le sens du mot réseau.
Un Conseil Québécois de la franchise (CQF) est actif depuis 2005. Comme la Fédération Française de Franchise (FFF), le CQF a lancé un Centre de Recherche sur la franchise pour une meilleure connaissance de la stratégie. On note quelques secteurs de pointe : l’hôtellerie, la pharmacie, les agences immobilières, les magasins de proximité, les cafés, l’enseignement, l’entretien résidentiel et commercial… Beaucoup d’enseignes de service se développent, canadiennes et anglo-saxonnes. Actuellement les relations avec la France sont timides en dépit de l’attraction réciproque des deux territoires. Ubifrance a publié l’an dernier deux guides : ouvrir un point de vente à Montréal et ouvrir un point de vente à Toronto.
Le Canada est bien classé par le G8 et offre de belles perspectives de croissance. Avec un PIB en augmentation constante et une inflation en baisse, il a un taux de chômage inférieur à 6,5 %. Le congrès de Montréal est révélateur des ouvertures offertes aux entrepreneurs français.
Dominique Deslandes