Sa seconde mesure phare serait de passer de 7,6 millions à 50 millions le plafond pour bénéficier du taux réduit de l’impôt sur les sociétés. Actuellement il existe un taux à 15% qui ne concerne que les entreprises faisant moins de 7,6 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cela donnerait un « choc de confiance » si le plafond était fortement relevé. Laurence Parisot demande à l’administration fiscale de procéder à des simulations de l’impact d’une telle mesure sur les finances publiques, « en positif comme en négatif ». Autre seuil que le Medef veut voir relever : celui du bénéfice imposable, 36.000 euros actuellement, pour le porter à 100.000 euros.
Enfin la troisième mesure réclamée est que l’Etat abandonne son privilège du Trésor. Cela améliorerait l’accès au crédit des PME. L’Allemagne a abandonné ce privilège il ya plus de dix ans. En cas de procédure collective, l’administration (Trésor, sécurité sociale) bénéficie en effet d’une priorité qui lui permet d’être payée avant les créanciers privés.
Découvrez encore plus d’actualités sur la franchise
Vu dans L’Entreprise