Retour sur notre étude publiée en juillet 2008 : Au même titre que pour le Maroc où la franchise est en plein essor, nous avons décidé d’interroger des candidats français pour déterminer leurs profils et connaitre leurs motivations.
Le profil des candidats français interrogés :
62% des répondants français sont des hommes. La franchise se fémininise petit à petit avec 38% de femmes ayant répondu à notre enquête.
La moyenne d’âge des candidats français est plus elevée qu’au Maroc, la moitié des candidats ayant répondu à notre enquête sont âgés entre 35 et 50 ans. Au Maroc, la majorité des répondants sont âgés entre 25 et 35 ans.
– L’origine professionnelle des candidats français :
Dans notre article « Pourquoi devient-on franchisé ? », nous évoquions le fait que l’origine professionelle des candidats à la franchise influence leurs décisions et leurs motivations.
En France, la plupart du temps, les candidats à la franchise sont des salariés qui souhaitent devenir indépendants en se mettant à leur compte. 40% des répondants à notre enquête sont salariés contre seulement 28% au Maroc. 24 % des répondants français sont sans emploi pour 13% au Maroc.
19% des candidats ayant répondu à notre enquête sont déjà à leur compte contre 44% au Maroc. La majorité des français semblent se lancer dans la franchise pour « l’indépendance » qu’elle procure alors que la plupart des candidats marocains qui sont déjà à leur compte, choisissent peut-être la franchise pour bénéficier de la force et de la notoriété d’un réseau.
– Le montant de l’apport personnel des candidats français :
L’apport le plus fréquent oscille entre 70 000 et 100 000 euros avec 19 % des répondants suivi de la tranche de 20 000 à 40 000 euros qui doit se tourner vers les services car les commerces sont souvent trop chers pour eux. En France la répartition des apports personnels semblent plus homogène qu’au Maroc. En effet, la plupart des candidats marocains disposent d’un apport personnel peu élevé : 45 % des répondants marocains ont déclaré disposer d’un apport inférieur à 400 000 MAD (soit environ 40 000 euros) contre seulement 32 % des répondants français. En France 46% des candidats intérrogés disposent d’un apport supérieur 40 000 euros pour seulement 28% au Maroc.
En France, les femmes disposent généralement d’un apport plus faible que les hommes. Elles sont plus nombreuses que les hommes à détenir un apport inférieur à 20 000 euros. Dés qu’on franchit le seuil de 20 000 euros, la proportion d’hommes est plus importante.
Extrait du mémoire de Master 1 de Anne-Rysléne ZAOUAL pour AC Franchise