Fin 2002, un homme d’affaires suisse, Jean-Paul Gaillard, rachète Pronuptia. Devenu président de l’enseigne mais pris par d’autres activités, il nomme Diane Deldyck (passée par Hédiard, Bongrain et Dalloyau) au poste de directrice générale.
Celle-ci met en place de nouvelles structures. Un exemple : Pronuptia possède 170 points de vente à l’étranger mais n’avait pas de direction export. C’est chose faite depuis peu.
L’état-major a été repensé et renouvelé avec un nouveau directeur des achats, un directeur administratif et financier, une directrice des collections. Du contrôle qualité à l’organisation géographique des services commerciaux : tout a été revu !
La France compte 170 boutiques dont 15 seulement sont des succursales. Il y avait un risque de perdre des franchisés. Ces dernières années ont connu un véritable boom des mariages alors que Pronuptia végétait…
La réaction est là. Les bases saines que sont le nom et le réseau vont permettre à l’enseigne de repartir à l’attaque de son marché. Le nom Pronuptia sera de plus en plus mis en avant. Les robes de mariées seront signées Pronuptia et il sera fait moins appel aux créateurs extérieurs. Le nom va devenir aussi un vecteur de communication.
Le nouveau développement passe aussi par un intérêt croissant pour les produits qui gravitent autour de la simple robe de mariée. Tous les accessoires de la mariée seront proposés mais aussi les tenues du marié et de l’ensemble du cortège.
Cette nouvelle phase dans la vie de Pronuptia sera visible concrètement à Paris quand prochainement les boutiques seront mises aux couleurs du nouveau concept d’agencement.
Vu dans le Journal du Textile (n° 1775 du 19 janvier 2004)