La franchise participative est-elle fiable ?

  • Créé le : 24/04/2013
  • Modifé le : 24/04/2013
Le  franchiseur propose d’entrer dans le capital de ses franchisés : c’est ce qu’on appelle la franchise participative, certains sont sceptiques Que faut-il en penser ?

Pour de nombreux franchisés, la première difficulté matérielle pour rejoindre un réseau est le prix à payer.  Alors si le franchiseur propose d’entrer dans le capital cela peut être la solution. Dans ce cas il faut s’intéresser de près aux intentions de ce franchiseur.

La franchise participative peut être une aide de départ pour le franchisé

Il peut clairement se positionner en soutien pour un franchisé qui n’a pas les moyens par exemple d’investir dans un local présentant toutes les qualités requises pour l’enseigne. Cela peut être considéré comme une solution gagnant-gagnant pour le lancement d’un nouveau point de vente. Il y a lieu dans ce cas de passer un accord qui prévoit le retrait du franchiseur à terme par le rachat de ses parts. Il s’agit d’un pacte d’actionnaire et cette pratique de portage est plutôt bien considérée par les banques par exemple.

Mais le franchiseur peut avoir établi une politique systématique de participation au capital des franchisés afin de mieux contrôler son réseau. Dans ce cas il faut être vigilant . Ce sont ceux-ci qui paient les frais et supportent les risques finalement.

La franchise participative se pratique facilement dans l’alimentaire car les investissements de départ sont importants, néanmoins  elle se révèle souvent  être une méthode pour mieux contrôler le franchisé. En effet le franchiseur étant associé dans la société du franchisé, il participe à toutes les décisions. Évidemment cela permet au réseau de créer des points de vente de qualité et d’en assurer la rentabilité, c’est ce que recherche aussi le franchisé.

C’est un moyen acceptable dans les réseaux où l’investissement de départ est très important mais cela devient problématique à la fin du contrat. D’une certaine manière le franchisé se trouve lié définitivement avec le franchiseur, sans possibilité de s’en séparer. Le franchisé en acceptant cette entrée dans le capital de son franchiseur lui accorde une partie de ses droits de propriété de l’entreprise. Celle-ci devient une filiale et contribue au pourrissement des relations franchiseur-franchisé puisqu’il y a confusion de genre.

Certains professionnels estiment que la franchise participative prouve que la tête de réseau croit vraiment à son concept et prend les engagements nécessaires à la réussite de ses franchisés.

Finalement cela dépend vraiment de l’état d’esprit avec lequel le franchiseur choisit cette pratique. Il est important d’être plus vigilant lorsque la pratique est systématique. Le candidat à la franchise doit demander si cette proposition est exceptionnelle ou pas. Ensuite il doit nécessairement signer un pacte d’actionnaire qui prévoit le rachat des parts du franchiseur à terme.

La rédaction vous conseille cet article : La franchise participative comme une solution à la création d’entreprise

Plus de franchises

SVELTEO

Diététique et minceur

Apport : 20 000€

BRICOMARCHE

Bricolage et jardinage

Apport : 100 000€

BODY MINUTE

Institut de beauté, esthétique

Apport : 30 000€

COCCINELLE / COCCIMARKET

Supermarché et Supérette

Apport : 25 000€

GROUPEMENT LES MOUSQUETAIRES

Supermarché et Supérette

Apport : 65 000€

MDA électroménager

Électroménager

Apport : 50 000€

COMPTOIR DE LOCATION

Location de matériel de BTP

Apport : 200 000€

AVENIR RÉNOVATIONS

Entretien et rénovation

Apport : 20 000€

Plus de franchises

Actualités
Bricomarché : une ouverture à Bar-le-Duc et une modernisation à Douvaine

Le réseau Bricomarché poursuit son expansion avec l’ouverture d’un nouveau point de vente à Bar-le-Duc le 8 mars. L’enseigne a également transformé son magasin de Douvaine, qui arbore désormais les couleurs du concept NEC. Bricomarché s’implante à Bar-le-Duc Le magasin Bricomarché de Bar-le-Duc a rouvert ses portes le 8 mars après six mois de travaux […]

Interview de Julien et Olivier Simon, franchisés Temporis à Haguenau, Saverne et Seltz

Julien Simon était directeur de supermarché, tandis qu’Olivier Simon a exercé différents métiers dans la construction de réseaux de télécommunications. Ensemble, ils ont décidé de se lancer dans l’aventure Temporis et sont aujourd’hui à la tête des agences d’Haguenau, Saverne et Seltz. Que faut-il pour devenir franchisé Temporis ? Le duo a choisi d’intégrer le […]

Plus d'actualités

Fermer le menu
×
Notre recommandation
MONDIAL TISSUS

Magasins spécialisés dans la vente de tissus et d'accessoires de couture et mercerie

Référence sur le marché de la décoration, du do-it-yourself et de la couture

En savoir plus maintenant
En quelques chiffres
  • Apport : 70 000€
  • CA moyen : 1 100 000€
  • Droit d'entrée : 18 000€
  • Nombre d'unités total en national : 102
En savoir plus maintenant
×
Recevez chaque semaine la newsletter
Infos sur les réseaux qui recrutent, guides pratiques,
conseils pour réussir …
En vous abonnant, vous acceptez que nous puissions traiter vos informations conformément à notre politique de confidentialité.