Pour le créateur d’entreprise, le choix d’un régime dépend principalement de la durée restant à cotiser. Le régime général des salariés est assez complet, mais il est figé et coûteux.
Aujourd’hui la tendance est le choix » non salarié « .
En effet, quelle que soit sa préoccupation, l’entrepreneur peut compenser, voire optimiser sa situation sociale grâce aux contrats facultatifs. Cela dépend de ses objectifs, de son âge… Il ne doit pas hésiter à prendre conseil auprès de professionnels : experts-comptables et assureurs spécialisés dans le domaine de l’entreprise. L’économie de charges réalisée par le non-salarié devra être réutilisée pour se constituer une protection sociale complémentaire. Elle aura l’avantage de pouvoir totalement s’adapter à la situation du créateur et sera axée sur un ou plusieurs domaines de la protection sociale : chômage, prévoyance, santé et retraite. Un dirigeant, père de famille, par exemple, privilégiera le capital-décès dans sa prévoyance et prendra une bonne complémentaire santé pour sa famille…
Un autre point très important pour un créateur d’entreprise, qui ne connaît pas, par avance, l’importance des revenus qu’il pourra retirer de son exploitation : dans le système facultatif (régime TNS, non salarié), il pourra choisir une formule minimale et moduler par la suite ses cotisations de 1 à 10 en fonction des résultats de l’entreprise. Ce système présente donc beaucoup plus de souplesse.
Pour en savoir plus :
– Annuaire des banques et courtiers en financement pour la franchise