Dans le cadre d’un programme national relevant du ministère de la santé, le réseau Agenda affirme le rôle et la qualité de ses services dans le cadre du DDT (Dossier de Diagnostic technique). Etant un passage obligatoire, le DDT est un moyen sûr qui permet de relever toutes les anomalies qui peuvent interférer avec la santé des habitants. Parmi les études et les constatations faites durant les dernières années, le rôle d’une installation électrique défectueuse, l’amiante, le plomb et le monoxyde de carbone dans la mortalité et la morbidité est aujourd’hui irréfutable. Ceci-dit des moyens de prévention ont été établis, ne cessant de s’améliorer d’une année à l’autre.
Un diagnostic précis = une santé préservée
Le réseau Agenda se conforme aux règlements en vigueur et propose une étude précise des anomalies du bâtiment. Ceci se fait en partie grâce à la recherche d’installations électriques dangereuses défaillantes pouvant être responsables d’incendies dramatiques. Plus encore, la recherche d’amiante dans les différents matériaux de construction est chose indispensable. L’inhalation de l’amiante ou de ses fibres peut être responsable à long terme de l’apparition de certains cancers comme le cancer broncho-pulmonaire, le cancer de la plèvre ou encore le cancer de la vessie et bien d’autres organes… L’amiante est en effet considéré comme un cancérigène sûr.
Par ailleurs, dans le cadre de lutte contre l’insalubrité des logements, les efforts se focalisent sur la prévention du saturnisme, en particulier infantile. Le technicien, aidé par un appareil de pointe, recherche des concentrations de plomb dépassant les seuils établies par les sociétés savantes. Enfin, la recherche des moyens de chauffage défectueux ainsi que toute source potentielle de CO (monoxyde de carbone) est une étape primordiale du diagnostic gaz, ce toxique indolore et incolore étant un tueur silencieux.
Des chiffres encourageants
Depuis l’adoption de ces mesures, et des lois relatives à la constatation de l’état des lieux des bâtiments. Le taux de mortalité et d’accidents en rapport avec des anomalies du bâtiment ne cessent de baisser. Le diagnostic électricité a permis de baisser le nombre d’incendies dans les foyers. Ceci est sans-doute grâce aux travaux de sécurisation réalisés suite au repérage des défauts dans l’installation électrique. Le diagnostic gaz a permis de ramener les chiffres de mortalité par intoxication au CO à 10 fois moins qu’en 2005. La plus grande réussite réside surement dans le nombre des cas de plombémie > 100 µg/ l qui a été divisé par 20 au cours de ces 10 dernières années, ainsi que les chiffres de saturnisme infantile, chose qui amplifie l’importance du diagnostic Plomb. Pour autant, la lutte contre le saturnisme ne s’arrête pas, baissant de moitié le seuil des chiffres de plombémie à déclaration obligatoire, soit à une valeur de 50 µg/l. Les résultats n’ont fait que mettre en évidence les mérites de la profession.