Reprise en mains il y a un peu plus d’un an par un professionnel de la distribution de prêt-à-porter masculin, l’enseigne Devred change d’habits pour plaire davantage aux consommateurs.
Devred fut dans les années 1980 une des enseignes les plus performantes sur le créneau de l’habillement pour hommes. Le réseau compte d’ailleurs 130 magasins et génère un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros.
Restait à trouver un second souffle pour une enseigne qui subissait de plein fouet la montée de ses concurrents directs : Jules ou Celio.
C’est un homme, Thierry Loriot, qui définira les grandes lignes de la relance de l’enseigne. Passé chez Armand Thiéry, Classe Affaires ou Status, le nouveau directeur général a tout bouleversé : concept, offre, identité visuelle, etc.
Les boutiques deviennent plus sobres plus élégantes. Le logo écrit en capitales blanches sur un fond marron inversent les dernières lettres du nom pour frapper le passant. Blanc, marron et beige sur les couleurs qui définissent aujourd’hui la marque.
Les magasins se divisent en trois zones. D’abord, l’urbanwear qui offre un prêt-à-porter masculin complet pour l’homme contemporain. Puis, le sportswear jeune dont la jeannerie. Et, enfin, une mode plus ville.
Une campagne de communication va soutenir ce changement radical de la chaîne masculine. D’abord via le réseau d’affichage Decaux avec des photos très sensuelles voire sexy.
Les projets concernent donc la rénovation d’une quarantaine de points de vente en 2005. Mais aussi des ouvertures dans de grandes villes comme Lille, Strasbourg, Montpellier ou Paris.