Lidl veut proposer des produits frais biologiquement acceptables pour les consommateurs allemands et se plier aux exigences d’une agence de contrôle indépendante.
Le numéro deux allemands du hard-discount répond à la demande des écologistes. Lidl a en effet subi les critiques de certaines associations environnementales qui pointaient en particulier le taux de pesticides sur les fruits et légumes. Or ceux-ci représentent 30 % de ses ventes en Allemagne.
L’enseigne va devoir contraindre ses fournisseurs à suivre les règles en vigueur et ses volumes d’achat sont tels qu’on imagine qu’elle peut le faire. Néanmoins les fournisseurs pourraient avoir un temps d’adaptation qui rendra difficile la livraison immédiate des produits dans les volumes désirés.
A terme le discounter souhaite que 20 % de ses références alimentaires soient estampillées bio.
Dominique Deslandes