Manuel Bouhadja : C’est avant tout une rencontre. J’étais informaticien je souhaitais m’installer à mon compte, j’avais ce projet professionnel depuis quelques temps. J’ai rencontré Monsieur Eugène Alen. C’est une histoire d’hommes. Pour moi c’est très important, plus que le produit. J’ai installé sa première franchise en France. Belisol est une enseigne belge, flamande. J’ai apprécié l’expérience qu’ils ont de leur métier : ils fabriquent des châssis depuis 1948 et puis ils ont un autre fonctionnement que le nôtre, ils parlent de rigueur moi je dirais plutôt que ce sont des bosseurs, des acharnés de boulot. Moi aussi je pense que l’investissement personnel est important quand vous montez votre propre affaire.
ACF : Comment ça se passe aujourd’hui après un an d’activité ? MB : Nous avons ouvert le 20 avril 2004, cela fait juste un an, je crois que ça se passe bien. Nous sommes situés dans le vieil Amiens, les clients découvrent avec surprise nos 200 m2 d’exposition avec une douzaine de portes, 35 à 40 châssis de toutes les sortes, coulissants, basculants… Les produits sont très beaux, bien finis, avec de nombreuses variantes, des qualités esthétiques qui évoluent pour les matières, les couleurs. Aujourd’hui nous proposons des PVC de couleur par exemple. Je leur explique que les belges nous devancent sur ce type de produits. Ils proposent des articles de grande qualité en PVC, alu ou bois. Mes clients sont tous des particuliers, c’est la philosophie de Belisol et j’y adhère. Il faut avoir du temps et de l’énergie à leur consacrer. C’est une affaire pas un petit commerce de proximité. Les clients aménagent leur pavillon ou leur maison, ils sont de catégorie sociale moyenne ou supérieure, cela compte pour l’aspect de leur habitation, et puis c’est quand même un investissement important… Ils viennent souvent plusieurs fois mais je sens dès le départ s’ils vont acheter. Nous avons des horaires d’ouverture larges : à partir de 10 h et parfois après 20h du lundi au samedi.
ACF : Que vous a apporté le réseau et quelles difficultés éventuelles avez-vous rencontré ?
MB : J’ai reçu la formation tout au long de l’année. Moi aussi maintenant je reçois les futurs franchisés, je les connais tous. C’est important les hommes comme je vous le disais. Pour ce qui concerne les difficultés, pour moi cela a été surtout le choix des collaborateurs. J’ai une secrétaire, un commercial et une équipe de pose de deux personnes. Ce n’est pas facile de recruter les bonnes personnes.
ACF : Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait s’installer comme vous, sous l’enseigne Belisol ?
MB : Mon conseil principal concerne encore les hommes, il doit savoir bien s’entourer mais aussi connaître des gens là où il s’installe. Moi je connais bien Amiens, j’ai un réseau autour de moi. Bien sûr il faut avoir une certaine affinité avec le produit mais aussi avec son environnement, nous ne faisons pas une vente » one shot « , nous devons pouvoir expliquer, donner confiance pour la manutention puis la pose qui doit être de qualité.
AC Franchise n’est nullement engagé par les réponses et vous incite à toujours tout vérifier en visitant plusieurs points de vente dont certains hors de la liste donnée par le franchiseur.
Consultez l’annuaire des réseaux de franchise de fenêtre et menuiserie.