Pour les réseaux de diagnostic, une année 2016 qui commence avec un DDT plus fiable

Par ailleurs, le nouveau fascicule fait de sorte à combler les lacunes de son précédent. Ce dernier comptait plusieurs insuffisances, le diagnostiqueur était par exemple dans l’incapacité d’évaluer le matériel électrique se situant à proximité d’une source d’eau (une fontaine, un bassin…). Le FD C 16-600 se rattrape non seulement sur ces points mais encore prend en considération les problèmes posés par les branchements à haute puissance, et s’intéresse beaucoup plus au dimensionnement des différents câblages internes. Avec cette nouvelle norme, le diagnostiqueur a des objectifs précis et cohérents, il est dans l’obligation de retrouver toutes les anomalies potentiellement dangereuses, mais sans perdre du temps à cumuler des détails inutiles et dont l’interprétation n’est pas consensuelle. C’est le cas par exemple de la recherche de la prise de terre qui n’est plus d’actualité, dorénavant seule la valeur de sa résistance compte et qui doit bien évidemment être en adéquation avec la sensibilité des dispositifs différentiels.