Michel : « Je développe déjà quelques enseignes et aujourd’hui, je suis à la recherche d’autres enseignes pour développer et pour trouver des opportunités d’affaires supplémentaires.
Je suis dans le textile et la chaussure et les articles de sport mais je suis ouvert à d’autres secteurs d’activité. Je suis un investisseur en réalité, et la franchise c’est une facilité dans certains secteurs d’activité surtout quand nous ne sommes pas du métier.
Il y a une assistance, un savoir faire et c’est tout à fait normal. Il y a beaucoup moins de risques à mon avis de développer en franchise qu’en indépendant, et d’ailleurs dans certains secteurs d’activité, s’il n’y avait pas la franchise je n’aurais pas développé.
Je suis franchisé Sport 2000, je suis franchisé Styléco, je suis franchisé Jennyfer pour l’instant, mais j’avais d’autres franchises que j’ai arrêtées, il y’en avait peut être une douzaine !
Je n’ai pas toujours fait les bons choix et puis, il s’avère qu’il y’avait des choix qui ont été bons à un moment donné et qui ne l’étaient plus quelques années plus tard puisque vous savez que les franchiseurs changent et évoluent, il y a des marchés qui progressent, des fois ils stagnent, des fois ils rechutent, et nous, avec le franchiseur, nous progressons et nous déclinons avec lui malheureusement c’est cela la difficulté. C’est rare que des franchises perdurent au-delà de 10, 15 ou 20 ans.
Je suis dans l’Outre mer, en Guyane Française et nous avons des spécificités. Souvent les franchises sont structurées pour le marché métropolitain ou le marché européen et ils ont du mal à mettre en place les règles qui leur permettent de se développer correctement à l’export et ceux là, je pense, sont des erreurs qui ne sont pas prises en compte, alors nous essayons au départ de leur transmettre un peu ces spécificités, ils promettent d’y remédier mais je me rends compte, et cela c’est l’expérience qui me le prouve, qu’ils ne le font pas. Donc dès le départ, il faut à mon avis exiger un engagement sur ces spécificités et cela avant de signer le contrat définitif.«