C’est le premier résultat positif depuis six ans, la dernière hausse a été en 2007 avec + 1,6%. Le nombre de pièces vendues a progressé de 1,5 %. «C’est la traduction du report des achats vers des vêtements plus légers et moins onéreux», analyse François-Marie Grau, le délégué général de la FFPAPF. Comme les blouses, chemisiers, shorts, jupes ou robes.
Des espoirs de reprise pour 2015
La fédération estime que 2014 aura été une année avec quelques signes positifs, qui laissent entrevoir «une stabilisation» du secteur pour 2015. L’évolution favorable de l’euro contre le dollar devrait ainsi dynamiser les exportations (25 % des ventes du PAP féminin). Cela concerne les ventes de produits textiles, souvent fabriqués hors de nos frontières (Europe de l’Est ou Chine), mais vendus par des entreprises françaises hors de l’Union européenne. Avec une progression de 2 % en 2014, l’export est bien l’un des moteurs de croissance du secteur: il devrait représenter plus de la moitié des ventes en 2020. «Certaines entreprises y sont déjà», explique la responsable international de la fédération.
Les articles de sport ont aussi retrouvé la forme, avec un bond de 93 %, qui vient bien plus que compenser le retrait de 20 % de 2013. Les doudounes, parkas et anoraks profitent de leur côté d’un phénomène de mode. ( + 31 %) malgré un hiver doux.
A noter que la tendance troc et consommation alternative (achat-vente d’occasion) dans le textile mode prend des parts de marché ; apanage de l’économie sociale, elle s’installe dans les mentalités et touche toutes les couches de la société en attendant que les acteurs majeurs du secteur mode s’y intéressent vraiment.
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