C’est le résultat d’un accord signé le 23 septembre 2003 entre les syndicats et le Medef. Le » DIF » est un crédit annuel fixé à sa création à 20 heures de formation cumulables sur 6 ans.
Il permet donc de suivre un stage de 120 heures au moins une fois tous les 6 ans. Ceci est valable pour tout salarié en CDI avec un an d’ancienneté. Pour les temps partiels, ce droit est calculé au prorata de leur temps de travail. Transférable en cas de licenciement, on ne peut le garder en cas de démission ni de départ en retraite, toutefois le DIF peut être utilisé durant le préavis dans tous les cas.
La formation est choisie par le salarié en accord avec son employeur. S’il s’agit d’une formation d’adaptation, elle peut se dérouler pendant le temps de travail et elle est payée. Pour la formation de développement, l’employeur prend en charge les frais de formation, de transport, de repas et doit préciser ses engagements pour faire évoluer le poste en fonction des compétences acquises. Tous les deux ans chaque salarié a droit à un entretien professionnel. Après 20 ans d’activité ou à l’âge de 45 ans, il est possible d’obtenir un bilan de compétences réalisé en dehors du temps de travail.
Enfin, le salarié bénéficie d’un » passeport formation » reprenant l’ensemble de ses diplômes et certifiant ses compétences, acquises soit par des formations, soit par des expériences professionnelles, ceci devant favoriser la mobilité.
Dominique Deslandes