Stéphane Hulot : Je travaillais dans la grande distribution, j’étais directeur de supermarchés pendant 4 ans. Il y a 7 ans, j’ai décidé de devenir franchisé Guy Hoquet.
ACF : Pourquoi aviez-vous décidé d’adhérer à votre réseau ?
SH : Tout d’abord, pourquoi j’ai décidé de quitter la grande distribution pour l’Immobilier ? Je souhaitais travailler à mon compte et non plus en temps que salarié et je trouvais que « vendre de la pierre » était valorisant car l’immobilier est un beau produit. Ensuite, pourquoi j’ai choisi Guy Hoquet ? Lorsque j’ai décidé de me lancer dans l’immobilier il y a 7 ans, j’ai tenu à rencontrer tous les intervenants importants de ce milieu. J’ai donc pris des rendez-vous avec les franchises existantes en Immobilier. Et finalement, mon choix s’est arrêté sur Guy Hoquet, car c’était un groupe très familial contrairement aux autres franchises en Immobilier. De plus, les décisions du fonctionnement du groupe sont prises en concertation entre la SA Guy Hoquet et l’Association des franchisés Guy Hoquet l’Immobilier. Cette association représente l’ensemble des franchisés et permet de participer à l’évolution du groupe. Ainsi, contrairement à d’autres franchises l’information n’est pas seulement verticale, mais aussi transversale. En effet, je ne souhaitais pas être un simple applicateur ; c’est là que c’est joué la différence. Enfin, chez Guy Hoquet, les redevances sont fixes et non variables ; ce que je trouve plus honnête. Tous les franchisés paient le même montant de redevances pour recevoir les mêmes services en contrepartie et on ne paie pas plus que ce que cela nous rapporte.
ACF : Quelle est la principale difficulté que vous avez du surmonter pour créer votre affaire ou/et la faire vivre ?
SH : Au départ, j’avais très peu de moyens financiers, j’avais un apport personnel de 38k€ et j’ai obtenu la même somme par un prêt bancaire. L’une des premières difficultés a été de trouver une banque pour cet emprunt. La deuxième difficulté a été qu’avant de toucher les commissions de ma première vente (délai de 3 mois), j’ai eu des charges diverses à payer ; or je n’avais reçu aucune aide de l’état pour la création de mon entreprise. En effet, pour avoir des aides de l’Etat pour la création d’entreprise, il faut être au chômage ; or je n’avais pas été licencié, j’avais démissionné de mon ancien poste. Ce fut réellement mon premier stress.
ACF : Avec le recul, quels sont les principaux atouts que vous a apportés l’appartenance à votre réseau ?
SH : Tout d’abord, une excellente formation (indispensable quand l’on vient comme moi d’un milieu professionnel totalement extérieur à l’immobilier), tant d’un point de vue théorique que pratique. Le réseau Guy Hoquet proposait pour le « démarrage » une formation sur 2 mois qui m’a paru très complète et qui abordait les différents thèmes du travail d’un agent immobilier : le juridique, le commercial, la méthodologie La formation est ensuite assurée en continu toute l’année aussi bien pour les directeurs d’agence que pour les négociateurs. Ensuite, le deuxième atout de Guy Hoquet est l’aide, le soutien dont les franchisés dispose notamment grâce à une hotline juridique 6 jours sur 7 et grâce à l’accompagnement des animateurs aussi bien au lancement qu’en suivi. Je suis d’ailleurs moi-même animateur et j’interviens auprès des franchisés pour faire des audits, de la mise en place de procédures Il faut rappeler que la majorité des franchisés ne viennent pas du secteur de l’immobilier à la base, d’où l’importance de la qualité de la formation et de l’assistance ; ce qui permet d’avoir un taux « d’échec » largement inférieur à la création d’entreprise en solo.
ACF : Qu’apportez-vous de plus, de mieux ou de différent sur le marché?
SH : Professionnalisme et Qualité que ce soit envers l’acquéreur ou envers le vendeur. Chez Guy Hoquet, il y a une chartre de qualité que chacun se doit de respecter pour répondre aux attentes des clients. Guy Hoquet, c’est d’ailleurs, le 1er franchiseur immobilier national certifié Norme Iso 9001. Au niveau des services, nous proposons un suivi personnalisé, des comptes rendus de visite, des visites virtuelles, l’aide pour les diagnostics obligatoires
ACF : Pouvez-vous parler un peu de chiffres ? (CA, effectif)
SH : Aujourd’hui, le Chiffre d’affaires de mon agence est en progression constante : 500 k€ de CA par an, avec un potentiel de 600k€. En plus de mon agence de Puteaux, j’ai aujourd’hui deux autres agences, l’une rachetée il y a un an avec un autre franchisé et l’autre ouverte en septembre 2006. Ces deux agences ont-elles aussi un potentiel de 600k€. Au niveau de l’effectif, pour chaque agence il y a au minimum 1 directeur d’agence, une assistante et 3 négociateurs. Chez Guy Hoquet, pour recruter des négociateurs, le franchisé a accès la base de données de CV commune au réseau mais aussi à des documents d’aide au recrutement pour l’analyse des profils des candidats.
ACF : Quel est le principal conseil que vous donneriez à quelqu’un qui veut devenir franchisé dans votre métier ?
SH : Premièrement, il faut absolument choisir une franchise immobilière qui dispense une excellente formation. Ensuite, il faut choisir un bon local avec un bon emplacement. Chez Guy Hoquet, le franchisé cherche seul son local, mais il est validé par un animateur du réseau. Autre conseil : bien vérifier son financement et son investissement total en se prenant une marge de sécurité pour éviter le stress au démarrage. Enfin, c’est un métier passionnant mais très difficile car il faut beaucoup travailler. Il faut donc être travailleur, courageux et avoir envie de réussir. En résumé, avoir « la culture de l’effort et du travail ».
ACF : En conclusion, êtes vous satisfait d’être franchisé Guy Hoquet ?
SH : Complètement satisfait, la franchise Guy Hoquet m’apporte tout ce que j’attendais à savoir : une franchise qui me laisse un minimum de liberté dans le cadre d’une franchise « protectrice ». Aujourd’hui le réseau a grandi et a gagné en professionnalisme et en qualité d’accompagnement ; sans perdre sa culture familiale, l’esprit de groupe et de solidarité et ce malgré un réseau de plus de 500 agences ! Travailler avec un tel réseau permet de progresser, d’échanger avec les autres franchisés alors qu’en solo, il n’y a ni partage, ni entraide.