M. Laronze : Oui bien sûr, depuis le lancement de notre projet nous travaillons en parallèle sur plusieurs sujets. Nous avons d’abord mis au point un concept de petites stations de lavage destinées aux professionnels du transport. Nous tenons beaucoup à la qualité des emplacements et travaillons avec les chambres de commerce, conseils généraux ou communes. Nous avons vite compris que nous devrions non seulement régler la question du lavage des poids lourds mais aussi apporter une solution plus globale avec des services tels que la restauration du chauffeur ou la distribution de carburants multimarques.
ACF : Le concept initial est un lavage, cela reste-t-il l’offre de base ?
ML : Oui je tiens à signaler que nous faisons le lavage extérieur de véhicules standards, camions, fourgons frigos… C’est notre positionnement en effet sur un marché ouvert et assez vide. L’offre catalogue est claire : lavage simple ou lavage complet. Il y a une spécificité importante nous nous inscrivons dans le cadre du développement durable. En effet nous avons une gestion de l’eau qui permet le recyclage et le respect de l’environnement. Nous effectuons le lavage c’est-à-dire que nous ne nous contentons pas de mettre du matériel à disposition. D’où l’idée de compléter l’offre avec des services destinés au chauffeur.
ACF : Quels autres atouts offrez-vous aux candidats à la franchise ?
ML : C’est la partie cachée mais aussi la raison d’être du réseau… Nos stations sont accessibles par carte et nous avons donc des partenariats avec des sociétés de service telles que DKV, RESSA ou UTA. Nous sommes référencés, tout conducteur avec une carte peut accéder sans payer ni ouvrir un compte. C’est une sécurité autant pour lui que pour celui qui tient la station. Il s’agit véritablement de services entre professionnels. Nous allons donc développer tout le système de monétique et d’informatique, avec notre propre carte pour Centre Bill Trucker en complément. Cela facilite la centralisation de la facturation et des transactions. Il y a un suivi de la consommation du client.
ACF : Que diriez-vous pour convaincre un candidat ?
ML : Bill Trucker est une opportunité de business, c’est une activité en développement, le concept demande un investissement limité et le seuil de rentabilité est à un niveau plutôt bas. On peut dire qu’il est atteint au deuxième trimestre après l’installation. On peut même avoir pour objectif de l’atteindre dès le premier trimestre. Cela tient à l’homme, son engagement, sa rigueur et sa façon de communiquer avec les chauffeurs. Le réseau lui évite les erreurs, il entre dans une station fonctionnelle immédiatement.
ACF : Quels sont vos objectifs en tant que réseau ?
ML : Nous avons mis au point le prototype, 15 stations sont actuellement en chantier. Nous lançons un vrai programme d’affiliation pour atteindre rapidement la vingtaine d’affiliés.