Orchestra, la chaîne de prêt-à-porter pour enfants née en 1995, fait tout pour améliorer sa rentabilité. C’est là sa priorité actuelle.
Après quelques difficultés en 2000-2001, Orchestra est sur la bonne voie pour démontrer que son réseau est réellement rentable. Les bons chiffres de 2003 le démontrent sans peine.
L’enseigne entend encore s’améliorer en entreprenant deux grands changements.
Le premier concerne ses achats. Les approvisionnements en France et dans les pays proches de l’arc méditerranéen vont être délaissés au profit d’importations venues d’Asie (Inde, Chine) pour les trois-quarts des achats.
Le deuxième changement se situe dans le mode de développement. Après une politique de rachat d’enseignes (Dipaki en France ou Babycare en Suisse) et un développement quasi exclusivement en succursales, Orchestra se tourne vers la franchise.
En 2003, 2 succursales ont été ouvertes à Paris et à Madrid. Le même nombre qu’en 2002. Pendant ce temps, dans le monde entier, des succursales se transforment en unités franchisées.
Cela a pour effet de diminuer la part de magasins gérés en propre du groupe qui délaisse également les distributeurs multimarques.
En 2002, 63 unités franchisées ont été inaugurées. Elles étaient 49 en 2003. Ce rythme d’une cinquantaine par an devrait être conservé et permettrait un développement plus rapide de l’enseigne.