La proximité du prochain salon de la franchise nous incite à reparler d’une enquête sur la franchise réalisée en mars 2003 par le groupe Dpco à la demande de Franchise Expo et de la Fédération française de la franchise (FFF). Intitulée » Le commerçant du troisième millénaire « ……
…. elle s’est penchée sur l’avenir de la profession. Comment le commerçant devra-t-il être pour satisfaire les attentes des consommateurs et les siennes ?
Pour le consommateur, le commerçant idéal doit avoir un côté relationnel développé, être à l’écoute de ses besoins, dispenser des conseils et être disponible. Il lui importe aussi que le lieu de vente soit accessible, offre du choix, soit propre et organisé et, enfin, offre de produits de qualité.
Qu’en pense le commerçant lui-même ? Les franchisés et les commerçants traditionnels s’accordent sur le fait que le commerce idéal doit être accueillant et proche géographiquement. En revanche, les franchisés ajoutent qu’il doit offrir des promotions, alors que les commerçants traditionnels parlent d’utilisation des nouvelles technologies.
Qu’en sera-t-il dans 10 ans ? Les commerçants ont essayé de l’imaginer. Les franchisés comptent sur plus de rapports humains, tandis que les traditionnels prévoient parallèlement une plus grande utilisation de l’informatique.
L’étude interroge, par ailleurs, les consommateurs sur le commerce actuel. Il en ressort que les centres commerciaux et la franchise sont perçus comme moins chers que les autres formes de commerce.
Dans la comparaison qui est faite entre franchise et commerces traditionnels, la première tire son épingle du jeu en matière de contacts commerciaux (amabilité, conseil, disponibilité, présentation). Le consommateur préfère toutefois légèrement le commerce intégré et traditionnel pour la diversité des marques proposées. Le commerce (sa décoration, la présentation des produits et des vitrines) est, aux yeux des consommateurs, plus soigné dans les magasins en franchise.
Et quand on interroge les franchisés sur » si c’était à refaire… « , ils répondent à 90 % qu’ils recommenceraient en raison des outils commerciaux, des moyens financiers, de la modernité, du savoir-faire et de la notoriété des réseaux.
Vu dans » l’officiel de la franchise «