Quinze après la guerre du Golfe, le pays concentre 10 % des réserves mondiales de l’or noir. Il connaît un développement économique où la franchise joue son rôle.
Dans ce pays il y a trois millions d’habitants, dont 1,05 millions de Koweitis et une moyenne d’âge de 26 ans. Une femme sur deux travaille à l’extérieur. Ici les entrepreneurs sont nombreux et ils ont vite compris que la franchise représentait pour eux la possibilité de créer des entreprises pérennes, dissociées du pétrole.
Le secteur de la restauration rapide est le premier et représente 15 à 20 % des enseignes en franchise du Koweït. On peut penser qu’il est à saturation et si la restauration classique ou thématique a ses chances, elle doit encore convaincre. Le secteur de l’automobile et de la réparation offre plus d’ouverture, des franchises permettraient de le professionnaliser davantage.
Du côté des centres commerciaux résident de véritables opportunités pour un éventail large de commerces de détail allant de l’entrée de gamme au luxe. Avec la progression sociale des habitants, on pense au développement de secteurs tels que les services : formation, bien-être, immobilier. La fréquentation d’un centre commercial représente à elle seule un luxe appréciable comparé au marché ou à la rue.
Les investisseurs originaires du pays sont plutôt jeunes, de 30 à 40 ans, et fortunés. Ils voyagent, parlent anglais et sont prêts à associer la notion de franchise à la perspective de réussite durable. Ils apprécient les contacts directs proposés par les salons internationaux. La mission économique de Koweït City rappelle que le franchiseur étranger doit être sponsorisé par une société locale : spécialisée en export, société commerciale multicarte ou spécialisée en master franchise, avec des porte feuilles d’enseignes très diversifiées.
La troisième édition du salon de Koweït aura lieu du 5 au 7 décembre et offre l’opportunité de s’intégrer dans un marché dynamique.
Dominique Deslandes