Durant la phase d’étude du projet d’entreprise 47% ont réalisé un business plan ou une étude de marché. Dans cette catégorie, 37% se sont faits accompagnés d’un expert comptable alors que 28% n’ont eu recours à aucun spécialiste. Les autres ont pour 17% consulté un conseiller d’une chambre consulaire, 14% un organisme spécialisé dans l’aide à la création. Ils ont utilisé à 44% un outil de bureautique traditionnel, 14% un logiciel de business plan, 16% un logiciel de comptabilité et encore 13% un simple cahier.
Concernant les moyens financiers pour démarrer l’activité, 18% ont investi entre 8 et 15 000 euros , 21% entre 16 et 40 000 euros, 14% entre 40 et 80 000 euros et seulement 7% au dessus de 160 000 euros. Ils sont 14% à avoir mis moins de 2 000 euros dans leur affaire et 18 % entre 2 000 et 8 000 euros.
A la question : diriez-vous que les capitaux que vous aviez estimés ont été suffisants, 82% ont répondu par l’affirmative.
L’apport personnel est constitué à 86% de l’épargne du foyer, loin derrière les indemnités de licenciement à 17% ou les prêts des proches (12%). Si 50% n’ont pas utilisé de prêt en complément, 42% ont eu recours à un prêt bancaire pour compléter le capital nécessaire. Le reste des interrogés (entre 2 et 9 %)ont eu recours aux prêts d’organismes comme le NACRE, le PCE, le micro crédit ou des subventions locales. Sur l’échantillon de ceux n’ayant pas eu recours au prêt bancaire, 62% ont déclaré n’en avoir pas eu besoin et 9% n’ont pas eu de réponse favorable des organismes de prêts.
Ceux qui ont eu recours à un prêt déclarent à 42% que la réponse favorable des banques est due à leur professionnalisme, 24% au potentiel commercial et 14% la qualité du business plan.
Plus de la moitié des porteurs de projets (53%) ont pris contact avec en moyenne 2,5 banques et 56% ont eu une réponse favorable. Les dirigeants ont en moyenne 1,3 prêt et les 3/4 un seul. La durée moyenne de l’emprunt est 6,3 ans. La garantie des prêts bancaires via un organisme comme OSEO a été exigée dans un tiers des cas mais 40% n’ont pas eu besoin d’y recourir.
Un tiers des dirigeants ont réalisé des investissements dans les 6 mois suivant la création et parmi eux 43% ont eu recours à des financements complémentaires.
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