Rachetée en 2014, l’enseigne de hard-discount DIA France est passée sous le pavillon du groupe Carrefour. Ce dernier a été contraint de se séparer de plusieurs magasins à la demande de l’Autorité de la concurrence. 100 points de vente – implantés pour la majorité dans la région Sud, Nord, Rhône Alpes, et Paris IDF – ont été mis sur le marché dont 37 rachetés en 2016 par Gastt. Ce dernier disparu dans la nature, a laissé ses salariés sans nouvelles et sans salaires !
Selon un article de la Voix du Nord
Salaires invisibles… !
Les salariés de huit ex-magasins Dia de France – effectivement repris par Gastt – n’ont pas été payés depuis le mois de juin. Aucune nouvelle du repreneur et la situation ne fait qu’empirer. Les salariés du magasin de la rue du Molinel, fermé début mai, en font partie. Ils n’ont plus de revenus et doivent faire face à leurs contraintes financières et négocier avec leurs banquiers. L’employeur ne s’est pas manifesté et FGTA Force ouvrière a saisi la justice a réclamé la réintégration des salariés de Gastt chez Carrefour et la restitution des salaires dus.
Note d’AC Franchise : Précisons cependant que la vente ayant été réalisée, Carrefour n’est plus le propriétaire employeur dans ces 37 magasins et qu’il a du se séparer de ces magasins à la demande de l’autorité de la concurrence lors du rachat d’une entreprise qu’il avait vendue peu de temps avant.
Gastt, un groupe fantôme ?
Les informations ne sont pas claires concernant le groupe Gastt qui a repris 37 points de vente mis sur le marché par Carrefour. Les résultats de quelques enquêtes menées sur le terrain n’ont fait qu’inquiéter davantage les employés qui envisagent le pire. Toutes les adresses se sont avérées être des boîtes aux lettres, hormis une petite boutique située dans le 11ème arrondissement de Paris.
Note d’AC Franchise : Le syndicat FO considère que la société Gastt avait pour projet de revendre les magasins à des groupes concurrents français ou étrangers et non pas de les exploiter.
Note d’AC Franchise : Le syndicat FO considère que la société Gastt avait pour projet de revendre les magasins à des groupes concurrents français ou étrangers et non pas de les exploiter.
Une aide d’urgence pour les salariés pourrait être versée par la FGTA Force. Caroline Roseuw ainsi que plusieurs de ses collègues a perdu toute confiance en son employeur et ne poursuivra pas avec lui même si les choses s’arrangent. Un beau projet qui s’est transformé en quelques mois seulement en un terrible cauchemar ! La balle est maintenant dans le camp du tribunal de commerce de Paris.
Naturellement nous publierions toute mise au point qui nous parviendrait.