A côté des franchises de forme, santé et beauté, l’enseigne Passion Beauté est développée en coopérative et fait partie de la Fédération du commerce associé. Dans une interview accordée en avril 2012 à Points de ventes, son directeur général, Jean-François Morinaux, dressait un panorama de la situation des coopératives en France ces derniers mois.
Dans son interview le directeur général de la coopérative Passion Beauté regrettait des dispositions législatives tournées vers la grande distribution alimentaire qui ne correspondent en rien aux réalités d’un réseau de parfumeries comme Passion Beauté organisé en coopérative. Il met en cause les délais de paiement ramené à 60 jours dans la parfumerie collective ou les sept mois de stock en moyenne.
Pour Jean-François Morinaux, il est indispensable de garder le dispositif Fillon qui selon lui permet de créer « une véritable dynamique d’emplois pour les PME ». Il reste en parallèle confronté à des difficultés quant à l’embauche des seniors en qui il valorise l’expertise et la capacité à être rapidement opérationnel. Seule solution pour lui, de nouvelles aides à l’embauche et l’allégement de charges accru.
A côté de ces mesures en faveur du recrutement des seniors, Jean-François Morinaux estime qu’il devient nécessaire de revoir le taux d’imposition des PME. « Dans un système comme le nôtre, explique-t-il, le résultat de la coopérative est remonté en réserve afin de financer nos fonds propres qui sont nettement insuffisants ». Il évoque notamment le besoin grandissant de sécurisation des assureurs-crédits qui évaluent des enseignes comme la sienne. La solution selon lui serait d’exonérer d’IS tout ou partie des résultats affectés au renforcement des fonds propres.
Dans son interview, le DG de du réseau passion beauté milite pour un accroissement des dispositifs de type OSEO afin de favoriser le développement des PME en France et de compenser la frilosité des banques à ce niveau.
Sur la question du travail dominical, Jean-François Morinaux ne se dit pas particulièrement favorable à l’ouverture des magasins le dimanche. Position qu’il relie à des implantations principalement en province. Il considère néanmoins que celle-ci devient impérative en région parisienne compte-tenu des contraintes de la vie en Ile-de-France. Et sur ce point, il rejoint de nombreux dirigeants de franchises en France.
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Audrey, rédactrice AC Franchise
