La franchise, un modèle qui résiste à la crise
Les enseignes franchisées – particulièrement celles du secteur de la restauration rapide, des services à la personne ou de l’automobile – ont été moins touchées face à la crise que les réseaux indépendants. Cette capacité de réactivité face à ce contexte économique volatil est expliquée par plusieurs facteurs dont l’accompagnement du franchiseur. Le but de cette assistance est de réduire les risques et de permettre aux jeunes franchisés de se lancer avec plus de sérénité grâce notamment à la mise en place de moyens et d’outils développés par l’enseigne. Ce qui explique que les candidats à la franchise soient de plus en plus attentifs à la nature de l’accompagnement et à la qualité du management assurés par la tête de réseau. Il y a également la notoriété de l’enseigne. Les consommateurs sont davantage attirés par les marques qu’ils connaissent.
Les services à la personne, un secteur qui a le vent en poupe en France
Depuis 10 ans le secteur des services à la personne n’a cessé de se développer en réalisant une croissance de 6% par an. Partant du constat qu’il est de plus en plus difficile pour les parents-travailleurs d’assumer à la fois leurs responsabilités familiales et professionnelles, et du fait que la population française continue de vieillir notamment sous l’effet de l’augmentation de l’allongement de la durée de vie (une hausse de 3,1 points a été enregistrée en vingt ans pour les habitants âgés de 75 ans ou plus), les services à la personne regroupant l’aide aux personnes âgées, malades, handicapées ou dépendantes, la garde d’enfants, l’aide à domicile (ménage, repassage, jardinage, bricolage…), connaissent une forte croissance et promettent un bel avenir. Encore faut-il avoir le profil requis pour entreprendre dans ce secteur. Le futur franchisé doit avoir un sens aigu du service, des qualités relationnelles et humaines, une capacité d’adaptation et d’écoute et des compétences managériales pour pouvoir manager ses salariés.
Vu dans Le Nouvel Economiste