Le projet Baroin = destruction d’un grand nombre d’emplois du secteur des SAP.
« Depuis 1998, nous avons constitué un réseau de 30 agences dédié à la garde d’enfants à domicile et créé ainsi plusieurs milliers d’emplois dans le secteur des SAP. De plus, le nombre d’emplois que nous créons chaque année connaît une croissance exponentielle : en 2010, il atteint près de 1 000 embauches. », explique Claire Lanneau.
« Supprimer les allègements de charges patronales pour les structures employeurs du secteur des SAP et l’abattement de 15 points pour l’emploi d’un salarié à domicile, c’est détruire au moins 30 % de nos emplois réguliers. », déplore Claire Lanneau.
Le projet Baroin = rendre inaccessible l’accès à des services de garde d’enfants à domicile de qualité quand l’offre de garde collective demeure largement insuffisante
« La deuxième conséquence directe du projet Baroin est l’augmentation d’au moins 20 % des tarifs de nos prestations. Cette hausse rendrait inaccessible l’accès à nos services par l’immense majorité de nos clients parents, pour lesquels, rappelons-le, il s’agit d’un besoin prioritaire et non d’une prestation de confort. », indique Claire Lanneau.
« En effet, à l’heure où le nombre de places en crèches reste largement insuffisant, les parents ont plus que jamais besoin de nos services. », déclare Claire Lanneau.
Le projet Baroin = retour massif du travail au noir pour un secteur en pleine voie de professionnalisation
« Nous contribuons grandement à la professionnalisation du secteur : tous nos intervenants sont expérimentés et diplômés et suivent des parcours de formation continue adaptés. Nous sommes engagés dans une démarche de certification favorisant l’encadrement et le suivi de ces intervenants auxquels nous avons donné un véritable statut et une reconnaissance sociale. », indique Claire Lanneau.
« La troisième conséquence du projet Baroin, inévitable, est le retour en force du travail au noir, avec tout ce que cela implique : manque à gagner en termes de cotisations, non respect des règles essentielles du droit du travail par les parents, qualité de prestations en baisse, etc. », constate Claire Lanneau.