Pascal Faucon : « Dès son accord de principe, nous constituons pour son compte, un dossier de financement composé d’un business plan, d’une étude de marché sur la zone de chalandise qui est la sienne et nous le conseillons également sur des statuts d’entreprise etc.
Donc nous avons un package complet car avec le temps nous avons rodé la procédure et nous représentons à la fois un gain de temps et un gain d’argent pour ce futur franchisé. Nous avons prévu le financement puisque nous avons des partenariats avec le groupe BRED, le groupe des banques populaires en France. »
Rémi de Balmann : « Entrer en franchise c’est aussi s’appuyer et s’adosser sur une enseigne qui – selon le degré de notoriété qui est le sien – pourra avoir une plus ou moins bonne presse auprès des banques. Les banques aujourd’hui seront d’autant plus enclines à financer un projet que le franchisé présente un dossier de candidature pour ce que nous appelons de belles enseignes.
Il y a donc incontestablement une aide, une forme indirecte mais certaine d’aide du franchiseur à la recherche d’un financement, son enseigne est déjà une sorte de sésame pour se rendre auprès du banquier. »
David Borgel : « Quand nous montons un dossier chez Midas, il y a un accompagnement en interne c’est-à-dire qu’avant de monter cette structure, nous avions un suivi en interne, une personne qui était dédiée pour construire et aider le futur franchisé à monter un dossier prévisionnel.
En général, les banques demandent 30% d’apport pour monter un dossier Midas. Mais aujourd’hui, Midas, avec la progression du chiffre d’affaires que nous réalisons ces dernières années et la notoriété du réseau, nous sommes référencés chez les plus gros banquiers, chez les plus gros partenaires. L’année dernière nous n’avons essuyé aucun refus pour motif de manque de financement de la part des banquiers qui sont souvent frileux. »
Pascal Faucon : « Nous n’allons pas nous voiler la face car effectivement les banquiers deviennent de plus en plus regardants sur les projets de création d’entreprise. L’avantage de notre concept par rapport à d’autres concepts c’est que nous sommes sur un marché de l’efficacité énergétique de la maison. Cette multiplicité de produits rassure les banquiers puisque nous ne sommes pas forcément sur un secteur précis mais nous sommes vraiment dans le concept de l’amélioration de l’habitat. »
François Binauld : « Il est vrai que le fait d’être en réseau que ce soit franchise ou commerce associé permet de bénéficier d’effet d’échelle, de toute l’assistance au niveau de la tête de réseau qui va pouvoir réagir plus vite, adapter les offres, être vraiment un moteur dans la reconquête du chiffre d’affaires et dans la conquête de la part de marché et pouvoir l’assister sur la bonne sélection des opportunités et faciliter également le financement car c’est un frein qui est assez important.
Aujourd’hui les apports sont très importants, il faut en avoir, mais derrière, la banque va devoir analyser la qualité du projet et le fait qu’un réseau soit derrière et montre que les franchisés du réseau sont solides et ont de bons résultats favorisera l’accord du prêt sachant que les banques ont également connu la crise et donc ont des critères pour autoriser des découverts ou refinancer qui sont un peu plus strictes. »
Pascal Faucon : « Nous accompagnons même le franchisé auprès de son organisme bancaire pour négocier les meilleurs conditions de financement. »
Michel Bourel : « Nous n’accompagnons pas le franchisé chez son banquier, nous envoyons le dossier à la tête du réseau et ensuite nous le laissons faire le reste. Je pense que c’est un bon principe car nous ne pouvons pas tout apporter, il faut bien que le franchisé comprenne que c’est son business, qu’il est indépendant, que le risque est sûrement partagé mais il doit aussi mesurer l’investissement personnel qu’il doit faire. »