La franchise La Maison POULAGA a connu un coup d’arrêt brutal après le dépôt de bilan prononcé en janvier dernier. C’était sans compter sur son fondateur Pierre Constance qui, en passant les rênes à son fils Christophe souhaite faire renaître la très pittoresque et médiatique franchise de rôtisserie.
UNE FRANCHISE A L’IDENTITE FORTE
Elles sont peu nombreuses parmi les enseignes et franchises de restauration à faire le pari d’une identité commerciale à la fois humoristique et décalée. C’était le cas de la
franchise La Maison POULAGA qui, en jouant sur le fameux terme d’argot, avait choisi le registre de fourgons et uniformes de policiers pour promouvoir son savoir-faire de rôtisseur.
Moins de trois ans après son lancement, et la fulgurance de son succès largement dûe à la forte médiatisation du concept,
c’est le dépôt de bilan. Le réseau comptait pourtant déjà une petite dizaine de franchisés. Les raisons évoquées par son fondateur est la
trop grande rapidité de son développement et le
manque de critères de recrutement suffisamment rigoureux. L’effet de seuil, le manque de ressources en interne, une carence du management et de gestion du réseau ont eu raison de l’entreprise. Face à des difficultés accumulées, Pierre Constance choisit le dépôt de bilan Pour sans doute mieux rebondir.
RETROUVER SES FONDAMENTAUX AVANT DE REPARTIR VERS LA FRANCHISE
Depuis avril, c’est donc son fils qui a repris les commandes du concept avec cette fois le choix d’une solution mobile. Le cur de l’offre reste la qualité de poulets fermiers d’origine France cuits à la broche mais sous une forme de remorques installées sur des parkings ou des aires de stationnements complémentaires à d’autres commerces de bouche comme les boulangers par exemple. L’innovation réside dans la solution encore inédite d’une cuisson au feu de bois. La première remorque a été installée sur l’agglomération lyonnaise et propose tous les week ends des poulets fermiers rôtis vendus de 12 à 16 € pièce.
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Article mis en ligne par Isabelle, Rédactrice AC Franchise