Nous publions ce communiqué sans prendre position sur le fond (ce n’est pas de notre compétence) mais en défendant la présomption d’innocence.
Nous voulons aussi protester contre les conséquences pour les salariés, les investisseurs, les fournisseurs et les franchisés alors que rien n’est ni prouvé ni jugé. Il nous semble que si la santé publique a été menacée, (en admettant que ce soit le cas) c’était il y a assez longtemps pour que la justice et le lynchage médiatique ne se fasse pas dans la précipitation aveugle.
A-t-on effectué des achats de viande anglaise chez Buffalo Grill avant le 21 mars 1996 ?
« Le 21 mars 1996 la France décrétait un embargo sur l’importation de viande britannique qui entrait en vigueur le lendemain. Cet embargo n’a été levé qu’en octobre 2002 et Buffalo Grill ne s’approvisionne pas en viande anglaise.
L’enseigne de franchise de restauration Buffalo Grill et sa filiale Districoupe, selon la rumeur, auraient commencé à importer de la viande britannique bien avant l’embargo. Cette allégation est démentie par les faits : l’ensemble des factures du Groupe (NDLR : depuis 1980 ! date de création de Buffalo Grill), ce qui représente des milliers d’écritures, a été contrôlé par la DGCCRF, une administration dont la caractéristique principale n’est pas le laxisme ou le manque de rigueur.
Par ailleurs 32 fournisseurs de l’enseigne ont attesté par écrit qu’aucun achat de viande britannique n’avait été effectué par Buffalo Grill. Ce refus d’acheter de la viande britannique s’est bien évidemment perpétué après la levée de l’embargo.
Ce sont là autant d’éléments objectifs, de chiffres, de déclarations émanant des plus hautes autorités de l’Etat, à l’image de celle du Secrétaire d’Etat au Commerce, Renaud Dutreil « Buffalo Grill n’a pas transgressé l’embargo ( )
Depuis sa mise en place, 285 contrôles ont été effectués par la DGCCRF ; ils n’ont révélé aucune infraction dans l’origine des viandes à l’encontre de Buffalo Grill. » qui témoignent sans ambiguïté de la transparence de l’entreprise s’agissant de ces questions et de son respect des obligations légales en matière d’importation de viandes après le 21 mars 1996. »
Lire aussi la lettre ouverte de François Picart à la rubrique Interview.