Le Moulin de Paiou fabrique un pain de boulanger fabriqué entièrement sur place avec un produit phare : le Païou au bon goût de terroir. Voici l’interview de Didier Lopez, franchisé de Boulogne Billancourt.
AC Franchise : Pourquoi et comment avez-vous choisi ce réseau ?
Didier Lopez : J’étais joaillier dans le sud, près de moi s’est installé un boulanger Moulin de Païou, nous étions proches, j’étais client et l’ambiance de ce commerce me plaisait… De fil en aiguille j’ai choisi de me reconvertir dans cette activité. Je voulais changer et rester dans un métier artisanal, manuel.
ACF : Quelle difficulté avez-vous rencontrée ?
DL : C’est le local que je ne trouvais pas sur la Côte d’Azur, j’ai donc décidé d’aller en région parisienne. Je me suis installé en juillet dernier à Boulogne Billancourt. L’emplacement est idéal à un angle de rue, j’ai trois façades et 43m de vitrine. Tout est transparent on voit bien le travail du boulanger.
ACF : Aujourd’hui comment fonctionne votre boulangerie ?
DL : Nous avons un effectif de 9 bientôt 10, 4 boulangers dont moi-même et 4 vendeuses, j’en embauche une 5e. Nous avons une très bonne clientèle, le panier moyen est élevé.
ACF : Quelle est votre différence sur le marché ?
DL : Le concept d’abord, ici le produit est entre le client et la vendeuse : tout est devant sur 12 m de linéaire de vente. En plus on propose du pain au poids : tout est pesé les brioches, les pains, les gâteaux. Le client choisit, comme il est gourmand il en prend un peu plus donc je vends plus. Et puis bien sûr nous avons un pain haut de gamme à des prix corrects, la baguette de 250 gr est à 77 cts, mais je n’en fais que le matin, je préfère vendre des pains, le Païou est à 4,50 € le kg.
ACF : Après cinq mois d’activité êtes-vous satisfait ?
DL : Oui, j’ai atteint le point mort en 3 jours ! 450 clients le premier jour, 500 le deuxième et 600 le troisième. Il faut rappeler que j’ai ouvert en juillet, mes concurrents étaient en vacances. En deux mois on m’a connu, j’ai subi une petite baisse à leur réouverture en septembre mais les clients sont vite revenus, avec l’inauguration le 3 novembre en plus c’est bien reparti.
ACF Quel conseil donneriez-vous à un candidat à la franchise comme vous ?
DL : D’abord il est bon d’avoir la santé et un moral d’acier. C’est une activité agréable mais qui demande beaucoup d’énergie, je travaille toute la journée, je commence à cinq heure le matin par la boulangerie. Après il y a le management d’équipe à assurer. On maîtrise plus facilement le produit que le personnel… Il faut être vigilant. C’est un bon métier, je m’éclate et j’aimerais aller un jour m’installer dans un autre pays, avec ce métier c’est possible. * Rappel : Point mort = seuil de rentabilité.