Julien Escande est l’un des quatre associés qui en 2004 ont décidé la création de
l’enseigne de restauration rapide Jack’s Express.
Propriétaire à Castres et Albi, de deux points de vente à la marque, l’entrepreneur a aussi la charge du développement de la franchise.
Mot Compte Triple : Julien, l’enseigne Jack’s Express est en plein essor. Quel est le secret de cette réussite ?
Julien Escande : « Jack’s est un réseau qui a déjà une certaine ancienneté et qui se développe à un bon rythme, c’est vrai. L’enseigne, née à Brest, connaît une accélération de son développement du fait notamment des réussites rencontrées lors des ouvertures récentes à Toulouse, Saint Nazaire, Dax ou encore Nantes. La notoriété du groupe est en train de se construire sur un plan national. Et nous n’en sommes qu’au début ».
M.C.T : Qu’est-ce qui, selon vous, différencie Jack’s Express des autres enseignes du même type ?
JE : « Nous avons une approche de la franchise qui est peut-être singulière : la transparence. Tous les franchisés participent aux réflexions qui engagent l’enseigne. Les rapports humains sont par ailleurs assez exceptionnels ; c’est une vraie force, les franchiseurs sont très disponibles. Et très réactifs. Autre atout, le positionnement multiproduits de l’enseigne qui propose burgers, moules, sandwiches et pizzas. Une originalité qui séduit ».
M.C.T : Qu’attendent les investisseurs en venant vers vous ?
J.E : Les entrepreneurs candidats à la franchise cherchent d’abord à se faire confirmer les informations qu’ils ont pu avoir sur le réseau. Ils ont besoin aussi d’être rassurés sur la faisabilité de leur projet. Parmi les questions les plus fréquentes on a par exemple : « Quelle est la rentabilité d’un Jack’s ? » ou « Mon apport est-il suffisant pour un tel projet ? » ou encore « Avez-vous un partenaire bancaire pour faciliter les prêts ? »
M.C.T : Et que leur répondez-vous ? Peut-on par exemple ouvrir un Jack’s Express si on a moins de 100 000 € devant soi ? Quid aussi du retour sur investissement ?
JE : « Nous venons d’accompagner dans la franchise un jeune entrepreneur qui disposait d’un apport personnel de 40 000 €, pour un projet d’un montant total de 160 000 € HT. Il était très déterminé, à s’investir et se réaliser. Résultat, il ouvre son premier point de vente Jack’s à Toulouse en mars 2009. Quant à la rentabilité, vous ne m’en voudrez pas de ne pas l’évoquer ici. Je vais simplement vous révéler que les franchisés Jack’s sont très heureux de faire partie de notre réseau. »
M.C.T : Le groupe prévoit 10 ouvertures en 2009, soit le doublement du nombre de points de vente. Quelle accélération !
JE : « Didier Levrel [dirigeant du groupe] et moi travaillons maintenant depuis quasiment trois ans dans le but d’uniformiser le réseau et de nous entourer d’acteurs de qualité : agenceur, cuisiniste, formateur, etc. Aujourd’hui nous sommes à maturité pour réellement ouvrir un maximum de franchises et donner l’impulsion aux candidats sérieux. Sur les 10 points de vente prévus en 2009, huit sont déjà signées. »
M.C.T : Vous êtes vous-même franchisé, avec deux points Jack’s à Toulouse. Avez-vous des projets personnels ?
JE : « Sincèrement, si le développement du réseau continue sur ce rythme, je n’aurai plus assez de temps pour monter d’autres points de vente. Pourtant l’envie de monter un magasin solo* me séduit vraiment. J’ai fait le choix de donner de mon temps et de mon énergie au groupe, alors que j’aurais pu en profiter pour dupliquer des points de ventes. Maintenant, j’ai la satisfaction de permettre à de nouveaux franchisés de s’implanter. Y compris à Toulouse où deux nouveaux points de vente vont investir les quartiers principaux. »
M.C.T : Quelle organisation avez-vous mis en place chez vous, dans vos propres points de vente ?
JE : « Je me suis organisé pour être disponible et consacrer le maximum de temps à la franchise. Un manager assure la gestion quotidienne dans chacun des deux points de vente. Mon associée qui est aussi mon épouse assure le suivi comptable et administratif. Je suis à titre personnel présent, en règle générale, 2 jours par semaine sur chacun des sites et m’occupe donc exclusivement des ressources humaines et de la production. Le reste du temps c’est pour la famille et les sports de glisse. »
Fiche d’identité : Julien Escande, 30 ans, marié et papa, propriétaire de 2 points de vente Jack’s Express à Toulouse, développeur animé de la volonté d’amener le concept Jack’s le plus loin possible.
* point de vente solo avec drive in et espace de jeux