AC Franchise : Vous êtes chargé du développement, quel a été votre parcours ?
Antoine Barreau : Je suis dans le groupe Le Duff depuis 17 ans, j’ai pratiquement occupé toutes les fonctions. J’ai tenu un restaurant, j’ai travaillé en région, au marketing… Aujourd’hui effectivement je suis chargé d’assurer le développement de la marque en franchise. Nous avons actuellement 65 franchisés en France. Culturellement le groupe est plutôt succursaliste, aujourd’hui on se tourne résolument vers la franchise.
ACF : Comment recrutez-vous les franchisés ?
AB : C’est un métier de service à table, on passe de 45 minutes à 1 heure 30 au contact du client, ce n’est pas comme en restauration rapide. Les candidats doivent avoir le goût du contact et être compétents en management d’équipe, ils auront à gérer 25 à 30 personnes. L’idéal est d’avoir une première expérience du management et le goût du commerce aussi. Cela peut être des cadres de la distribution qui veulent prendre leur destin en main, âgés de 35 ou 45 ans. Je leur demande une démarche pro-active. Je les reçois en entretien mais c’est à eux de rappeler. Ils passent trois jours dans un restaurant pour voir comment cela se passe, vivre au rythme du franchisé. Ensuite je vérifie leur capacité à vivre en réseau et leur esprit de créateur. Nous faisons l’approche économique et vérifions la pertinence du projet. Cela peut prendre de 18 à 24 mois car ensuite il faut trouver le site, l’aménager, parfois le construire…
ACF : Que demandez-vous et qu’apportez-vous ?
AB : L’apport est de 200 à 230 000 €. C’est un produit à forte marge, nous demandons ensuite 5 % de royalties et 2 % pour la publicité. Les franchisés sont très soutenus par le groupe qui leur apporte des services fonctionnels : travaux, construction, marketing, recherche et développement, juridique, etc. Nous avons également constitué quatre groupes de travail que nous réunissons pour des décisions collégiales sur les thèmes du marketing, du produit, des ressources humaines et de l’équipement en matériel. Nous avons une sorte de management participatif.
ACF : Quels sont vos objectifs ?
AB : Nous souhaitons atteindre le nombre de 250 unités dès que possibles sur des emplacements de choix, une centaine d’ouvertures devraient avoir lieu cette année.
Restaurants d’ambiance, positionnement fort sur le concept de la cuisine italienne, diététiquement correcte et attrayante. Bonne clientèle d’affaire le midi.