Après vingt ans passés dans la grande distribution, en tant que chef comptable, puis responsable administratif et directeur financier, j’ai eu envie d’une nouvelle expérience. Je ne voulais pas d’une seule carrière dans ma vie, même si mon métier évoluait au fur et à mesure des années. Par ailleurs, j’étais convaincu que la maîtrise de mon avenir était davantage assuré, si je gérais moi-même mon activité.
Pourquoi avoir créé en franchise ?
J’ai travaillé pendant six ans dans des postes de direction du secteur des centres automobiles. Entreprendre en franchise m’assurait l’assistance technique du franchiseur. En effet, pour ma part, j’étais plus habitué aux comptes d’exploitation qu’aux vidanges ! Rejoindre un réseau me donnait le temps d’apprendre le métier en étant soutenu.
Choix de l’enseigne : ce qui vous a séduit chez le franchiseur ?
Adhérer à une enseigne d’envergure appartenant au Groupe NORAUTO, signifiait pour moi avoir les outils et les moyens de lutter dans un environnement très concurrentiel. De plus, Maxauto est un réseau de taille moyenne dont le maillage n’est pas encore terminé. Les possibilités de développement m’ont beaucoup attiré. Je me suis dit que plus tard, si je le souhaitais et si je réussissais ma première ouverture, je pourrais ouvrir un deuxième puis un troisième centre. Au-delà, j’ai eu un bon feeling avec le responsable du développement. Les opportunités sont souvent le fruit de belles rencontres.
Comment avez-vous convaincu le franchiseur ?
Je pense que mon passé dans le secteur des centres automobiles a joué en ma faveur. Cela a fait de moi un candidat recevable. Je n’avais pas l’expertise technique que certains mécaniciens historiques détiennent. Mais, je maîtrisais tout l’univers de l’entreprise, du juridique en passant par la comptabilité, le contrôle de gestion et les ressources humaines.
Comment avez-vous appliqué le savoir-faire de l’enseigne ?
Contrairement à d’autres réseaux, la formation a débuté une fois mon installation verrouillée (choix de l’emplacement, bail de location, dossier de financement…). J’ai alors suivi huit semaines de stage dans un magasin en propre du réseau et un stage dirigeant au siège de l’enseigne. Nous avons eu des apports théoriques notamment par le biais du e-learning mais la plus grande expérience s’est faite sur le terrain.
Bénéfices et contraintes de votre nouvelle vie de franchisé ?
J’ai été très surpris par la technicité et la complexité de la mécanique automobile. Je m’attendais à travailler dur, et c’est le cas. J’ai rencontré une enseigne à taille humaine qui me laisse des perspectives de développement importantes car il reste de nombreuses zones géographiques à pourvoir. Ma nouvelle indépendance me plait beaucoup.