Un an après le lancement de son nouveau Diagnostic de Performance Energétique (DPE) version 2021, le réseau EX’IM fait le bilan.
Un réseau en action
Acteur majeur du diagnostic et du contrôle en France, le groupe EX’IM a passé à la moulinette près de 30.000 diagnostics réalisés depuis le 1er juillet 2021 au sein de son réseau. Les résultats sont plutôt éloquents.
Car avec la loi climat et résilience, le DPE joue un rôle majeur : on ne lui demande plus seulement de renseigner sur la performance énergétique en cas de vente ou de location (une obligation, aujourd’hui), mais de dire demain si le propriétaire peut augmenter son loyer, si une rénovation doit être faite, ou même si un logement peut être loué.
Ainsi, le réseau EX’IM a mené une étude sur 28 909 DPE. L’ensemble de ces DPE ont été réalisés par 22 agences réparties en France et effectués selon la nouvelle formule entrée en vigueur au 1er juillet 2022.
Constat : 16% des logements locatifs sont aujourd’hui classés en F et G et les loyers de ces mêmes logements seront ainsi gelé à compter du 25 août 2022. En effet, selon la loi climat et résilience, le propriétaire doit justifier d’une classe énergétique E au minimum s’il souhaite augmenter son loyer à partir d’août 2022.
Autres constats après étude EX’IM :
- 1% des logements sont déclarés non décents dès 2023 avec une consommation supérieure à 450 kWh.an.m2 ; ce qui représente un peu plus de 100 000 logements à l’échelle du parc locatif français.
- 5% des logements devront être rénovés avant 2025
- 16% des logements devront aussi être rénovés avant 2028 et une accélération de la rénovation est prévue à partir de 2034
- Seulement 3% des logements auraient des étiquettes A et B dans les normes.