Le 23 avril dernier, le gouvernement avait annoncé que tous les commerces, sauf les cafés et restaurants, seront autorisés à reprendre leur activité à compter du 11 mai à condition de respecter toutes les mesures de protection sanitaire (gestes barrières, distance minimale de 1m…). Sont notamment concernés par cette décision les instituts de beauté, les salons d’esthétique et les coiffeurs. Toutefois, certains soins nécessitant une proximité importante et prolongée sont encore interdits.
En effet, les soins du visage ont été explicitement exclus. Edouard FALGUIERES, le directeur Affiliation France et International Guinot et Mary Cohr est surpris par cette décision. Il adresse une lettre ouverte aux instituts, à ses clients, à la presse et au gouvernement pour s’exprimer sur le sujet.
Pourquoi exclure les soins du visage ?
Edouard FALGUIERES ne comprend pas pourquoi ses clientes ne pourront pas bénéficier de leurs soins du visage habituels même après le déconfinement. Cette décision pourrait porter un grand préjudice à l’ensemble des enseignes intervenant dans le secteur de la beauté. En effet, les prestations de soins du visage représentent une part importante du chiffre d’affaires des salons de beauté.
Le directeur a rédigé une lettre dans laquelle il explique que cette décision pourrait avoir l’effet inverse à celui escompté. Les françaises vont probablement se tourner vers le circuit parallèle et faire appel à des esthéticiennes qui proposent leur service à domicile. Dans ces conditions, les mesures d’hygiène ne seront pas forcément respectées et le risque de contagion sera donc plus important.
Les éventuelles conséquences du déconfinement du 11 mai
Si le gouvernement ne revoit pas sa décision, les conséquences risquent d’être lourdes pour le groupe Guinot-Mary Cohr. Edouard FALGUIERES estime que les personnes qui ont pris cette décision ignorent les spécificités du secteur. Pour lui, c’est absurde de maintenir les soins de l’épilation et d’interdire ceux du visage, sachant que les risques sont les mêmes.
La lettre parle également des engagements de ses instituts de beauté qui ne peuvent pas être honorés si ces derniers ne peuvent pas offrir les prestations relatives aux soins du visage. Le groupe invite toutes les parties prenantes à partager sa lettre ouverte pour se faire entendre par le gouvernement.