Sur le marché du hamburger, certains innovent et relèvent de nouveau défi. C’est le cas de deux anciens étudiants qui se sont donnés comme pari d’ouvrir un fast food qui proposerait de la « nourriture saine » : le bio burger.
Louis Frack et Anthony Darré, respéctivement 25 et 26 ans étaient encore deux jeunes étudiants à l’EDC à Paris le jour où l’idée du Bio burger apparut dans leur tête. A cette époque, leur principale inquiétude était de savoir où manger à l’heure de la pause déjeuner. Et après s’être retrouvés dans des fast food classiques, après avoir avalé de nombreux hamburgers, l’idée du Bio Burger arriva. Les jeunes étudiants voulaient manger sainement.
L’idée murit et l’aventure débuta. Louis Frack et Anthony Darré devaient avant tout trouver la somme nécessaire à l’investissement de départ. Ils ont eu recours à un prêt étudiant de 77 000 euros auquel ils ont ajouté 30 000 euros d’apport personnel. Pour le reste, les jeunes patrons ont fait appel à leurs amis et proches qui leur ont prêté l’argent. Le premier restaurant Bio Burger voit ainsi le jour en Juillet 2011.
L’objectif des fondateurs de l’enseigne était de rendre le bio plus accessible dans le domaine de la restauration rapide. Comment ? Le fonctionnement de ce restaurant rapide repose sur un service rapide et une carte de menus à prix étudié. Les dirigeants affirment pratiquer des prix bas grâce à un taux de marge réduit. La rapidité du service reste l’élément moteur de l’enseigne qui déclare servir un client toutes les 30 secondes. Un travail de fond a été élaboré par les fondateurs ainsi que des investissements matériels nécessaires afin de maintenir un rythme de service satisfaisant.
L’offre de BioBurger se veut simple : le client ne se noie pas parmi une multitude de menus. Les tarifs varient de 7 euros pour un burger à 12 euros pour un menu une peu plus cher si l’on compare aux offres classiques des leaders et si l’on ne tient pas compte de la spécificité bio.
Rappelons que depuis le 1er octobre 2012, les restaurants proposant une offre issue de l’agriculture biologique doivent justifier d’une certification obligatoire. Une certification que l’enseigne régle 600 euros par an auprès de Qualité France. Un restaurateur doit choisir entre trois niveaux de certification : un premier s’il utilise au moins un produit, un second si un seul des plats est cuisiné avec des aliments provenant de l’agriculture biologique et un dernier si tous les produits en sont issus. L’enseigne de restauration rapide bio doit donc justifier que l’ensemble des produits cuisinés sont issus de l’agriculture biologique. Tâche pas évidente d’après les fondateurs qui se sont retrouvés confrontés aux difficultés d’approvisionnements et de stockage car les fournisseurs bio il n’y en a pas tant que ça déclare Louis Frack.
Après avoir trouvé un bon rythme de croisière au sein de cet unité « pilote » en résolvant les difficultés liées à la certification et au stockage, BioBurger envisage l’ouverture d’un second point de vente. Le 1er restaurant situé à Paris IIème au cur du passage Choiseul a achevé l’année 2012 avec un chiffre d’affaire de 330 000 euros. A quelque pas de là les fondateurs souhaitent inaugurer cet été une seconde adresse qui sera ouverte jusqu’à 22 heures.
Le 15 mai 2014, Bioburger nous a précisé que ce n’était pas d’actualité.
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