ACF : Votre création est récente, comment avez-vous procédé ?
JJD : Au départ j’étais informaticien et, ne pouvant plus trop évoluer dans l’entreprise où j’étais salarié, j’ai voulu créer mon activité, devenir maître de mes décisions. Tout salarié a la difficulté de se projeter dans l’avenir et en créant mon entreprise j’ai l’occasion d’être plus impliqué dans un domaine qui me passionne.
J’avais envisagé également le secteur du sport, mais le vin m’a semblé plus porteur. J’ai trouvé l’enseigne et j’ai pris un premier contact par mail. Le franchiseur a été très réactif, plus que les autres. Ensuite j’ai eu un rendez-vous avec l’équipe de direction en France, puis je suis allé à Barcelone où j’ai pu visiter des magasins.
A partir de ces trois contacts s’est établi un véritable climat de confiance, aujourd’hui nous sommes dans une relation de partenariat constructif.
ACF : Avez-vous rencontré des difficultés particulières au moment de la création ?
JJD : Je suis passé par une étape intermédiaire qui m’a aidé : la création temporaire, en avril 2005, il s’agit d’une immatriculation temporaire qui donne droit à la société d’exister sans avoir d’activité. Cela m’a permis d’avoir certains avantages financiers. On peut démarrer le projet au nom de cette société : engager des travaux, demander un prêt, etc. Cela nécessite néanmoins de payer ensuite une seconde fois les droits d’enregistrement de 275 €. Mais au total la logique financière est valable.
La seule difficulté que j’ai vraiment rencontrée est la négociation pour le local, on n’est pas préparé à ça. Il a fallu négocier avec un agent immobilier d’abord puis avec le propriétaire. Le franchiseur m’a aidé.
ACF : De quelle localisation bénéficiez-vous ?
JJD : J’ai un emplacement de commerce avec vitrine en plein centre ville, en périphérie d’une zone piétonne. Devant le local il y a un parking de 5 places et l’arrêt de tramway. C’est idéal.
ACF : Quel conseil donneriez-vous à un candidat à la franchise La Carte des Vins ?
JJD : Il doit surtout réfléchir au style de vie dans lequel il s’engage, au départ on n’a pas d’employé donc c’est une activité qui est très prenante, il faut savoir gérer son temps et sa fatigue. Pour moi c’est un changement radical.
Pour ce qui concerne l’enseigne, on a affaire à un franchiseur très professionnel, j’ai pu comparer, nous sommes vraiment en partenariat, il amène son savoir faire par exemple au moment de l’inauguration mais aussi pour la gestion, la trésorerie, la collaboration des producteurs, la fourniture d’échantillons, etc.