Brigitte Zejma, dirigeante et franchisée de 2 points de vente De Neuville dans la ville de Reims, se confie dans une interview où elle raconte son expérience avec l’univers du chocolat.
Interview réalisée par le réseau De Neuville
Comment s’est faite votre première affaire avec De Neuville ?
Brigitte Zejma : « En octobre 1998, dans un désir de travailler ensemble avec mon mari, nous avons ouvert la première boutique dans le centre-ville de Reims. J’étais dans la bijouterie fantaisie avec une formation anglaise et mon mari était dans le bâtiment. »
Comment gériez-vous votre projet ?
B. Z. : « J’étais essentiellement à la boutique pour la préparation boutique, mon mari était à la préparation et composition panier, c’était sa grande spécialité … Nous n’avons jamais empiété l’un sur l’autre, chacun son domaine. »
Parlez-nous de vos boutiques
B. Z. : « Pour le second point de vente sur Épernay, à 27km de Reims, nous avons recruté du personnel qui ne s’est malheureusement pas avéré à la hauteur. La boutique, quant à elle, s’est révélée plus importante que nous le pensions ; donc effectivement au bout de 3 ans nous l’avons vendu, elle existe toujours d’ailleurs, elle s’est bien développée et nous avons ouvert en centre commercial. »
Comment s’est déroulée la passation de votre boutique ?
B. Z. : « Nous n’envisagions pas de vendre et n’étions pas rassurés à l’idée de laisser seuls les repreneurs en leur donnant simplement les clés et les laisser se débrouiller, nous les avons donc accompagnés pour le premier Noël ! »
Quelle est votre clientèle sur Reims ?
B. Z. : « Plutôt des particuliers, et quand nous travaillons avec les comités d’entreprise, c’est rarement avec la maison de champagne. »
Comment gérez-vous cette multi-franchise ?
B. Z. : « Le plus difficile c’est le personnel, trouver les bonnes personnes, qui aient la même envie que vous, la même curiosité du chocolat, le même coté gourmand, parce que la gestion de stock est plutôt facile. Nous ne vendons pas les mêmes choses dans les boutiques sur une même ville ; une clientèle de centre-ville n‘est pas la même qu’une clientèle de zone commerciale et de galerie marchande. Et puis, une fois qu’on a trouvé les bonnes collaboratrices et que la confiance est instaurée, il faut laisser sa patte, et les laisser aussi prendre leur espace. »
Comment gérez-vous deux boutiques ? Quelles sont les différences pour gérer de une à trois boutiques ?
B. Z. : « Je me donne des journées entières, dans chaque boutique. Il y a des journées où je n’y vais pas de façon à ce qu’elles aient bien leur place, puis à Noël et à Pâques je ne me pose pas la question, grosse période, j’y vais tout le temps !…
De un à trois, il faut être très très attentif, très très attentif parce qu’il y a un moment où il y en a une qu’on va négliger, il faut y aller régulièrement, il faut suivre son stock, il faut observer le personnel, voir s’il ne dérive pas, il faut leur laisser leur place mais il faut garder sa place. »
L’image De Neuville et votre image Maison …
B. Z. : « Il faut que chacun aie sa PROPRE image pour constituer vraiment un réseau. On peut s’appuyer sur le même produit après chacun à ses pratiques ; on doit se retrouver quelque part. »
Quelles valeurs communiquez-vous à vos collaborateurs ?
B. Z. : « Je veux du service, je veux du sourire, je veux de l’amabilité, je veux de la disponibilité envers le client ! »
Quelles qualités requiert cette activité ?
B. Z. : « Je n’ouvre pas la porte en pensant que ça va se faire tout seul, c’est développer un vrai climat de confiance avec ses clients, c’est être à leur service … pas leur vendre du noir s’ils veulent du lait, le faire si ça n’existe pas, être aimable, souriant, même si on a mal aux dents ou si on s’est engueulé avec le voisin … enfin, c’est un service… et puis connaître son produit ! »