Prix de l’immobilier ancien : des résultats encourageants mais une France coupée en deux
Si à la fin de 2013, dans la continuité des mois précédent, le marché national de l’immobilier ancien affiche une petite baisse de 1,6 % de ses prix aux m2, par rapport à 2012, le phénomène se ralentit puisque le dernier trimestre 2013 a, au contraire, fait preuve d’une légère remontée des prix au niveau national (+1,3%). On note néanmoins un marché à deux vitesses* : d’un côté Paris et les grandes villes dynamiques, où les prix se maintiennent stables (à Paris, depuis un an, les prix se stabilisent, entamant une légère hausse de 0,2% à fin 2013 comparé à fin 2012), et de l’autre les zones désertées par les services publics et l’emploi, qui voient leur prix confirmer leur baisse. A titre d’exemple, l’écart entre Paris et les villes de -20 000 habitants ne cesse de grandir, passant de 4 462€/m² en 2008 à 6 110€/m² en 2013.
Pouvoir d’achat : un marché à deux vitesses
Autre information importante mise en lumière par ce document : en 2013, on observe que le prix moyen d’achat d’un bien sur le territoire national est de 184 574 € (correspondant à une moyenne nationale de 70,10 m2)… sachant qu’à Paris, on achète en moyenne 23,43 m2, en Ile-de-France 52,16 m2 et en province 97,55 m2. On notera que si les primo-accédants étaient exclus depuis longtemps déjà de la capitale, ils le sont désormais aussi des centres des grandes villes dynamiques. Les raisons ? Le durcissement des conditions d’octroi des banques (malgré la baisse des taux d’emprunt relevée depuis le début de l’année 2013, passant de 3,70% en moyenne pour 100 000 euros empruntés sur 20 ans à 3,30% en décembre 2013), une fiscalité moins incitative, la disparition du prêt à taux zéro (PTZ), la complexité et le nombre de mesures annoncées par le gouvernement en matière de politique du logement comme par exemple l’augmentation des droits de mutation…
Bilan positif et belles perspectives pour le réseau Guy Hoquet
En termes d’activité, le marché en 2013, à défaut d’aller bien, se porte mieux que prévu, et résiste à une politique du logement floue, contradictoire. Dans ce contexte, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier illustre ce maintien de l’activité, et affiche +4% en nombre de transactions cumulées depuis le début de l’année 2013 comparé à l’année 2012. Ce maintien des bons résultats en termes de ventes a notamment su résister grâce à la baisse historique des taux tout au long de l’année. Selon l’enseigne, « nous sommes face à un marché sous perfusion qui se maintient grâce au prix bas de l’argent » et la situation devrait se prolonger durant le premier semestre 2014. La condition : que les taux restent bas durant cette période permettant au réseau immobilier de voir le volume de ses ventes évoluer entre 0 et -3%, tandis que les prix nationaux devraient perdre entre 0 et 2%.
* Quelques chiffres sur les prix de l’immobilier ancien dans le réseau Guy Hoquet :
– Paris : 7 875 €/ m²
– Ile de France Petite Couronne : 4 355 €/m²
– Ile de France Grande Couronne : 2 899 €/m²
– Province : 1 892 €/m²
Evolution des prix au m² sur 12 mois :
– 1,6 % en France
+ 0,2 % à Paris
– 3,2 % en Ile-de-France
– 0,4 % en Province
Si cette franchise immobilière vous intéresse, n’hésitez pas à consulter notre fiche d’information sur la franchise Guy Hoquet et pensez à demander notre documentation sur le réseau immobilier Guy Hoquet en cliquant ici.