France Inter interviewe Notre Basse Cour

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  • Créé le : 19/05/2016
  • Modifé le : 02/04/2021

Notre Basse Cour est le premier réseau de franchise du monde agricole. Il permet d’éviter à la fois les inconvénients de l’investissement en ville et la plupart des contraintes de l’agriculture. L’enseigne vous permet de vivre et entreprendre à la campagne. D’ailleurs, selon des enquêtes IFOP de 2009 et 2015, 64 % des Français préféreraient vivre à la campagne.

Entendu sur France Inter – Carnet de Campagne par Philippe Bertrand

Philippe Bertrand : Avec Pascale Cédra (ingénieur agronome) vous avez eu une idée lumineuse. Vous avez un élevage de volaille. Un de vos visiteurs consommateurs qui était en vacances dans le Calvados, Jean-pierre, nous a cité la qualité de la production et de votre démarche qui s’appelle Notre Basse Cour: un réseau de coopération que vous avez lancé avec Pascale et avec une licence de marque depuis 1995.
Christian Cédra : On s’est installé en 1995, on avait un élevage qui fonctionnait bien et qui correspondait à nos valeurs. On avait une bonne réponse des consommateurs qui appréciaient le produit. Au bout d’un moment, devant la réussite, on avait une demande importante. Plutôt que de nous agrandir et tomber dans les travers de l’agriculture, c’est à dire toujours grossir toujours plus, on a choisit de partager ce système là pour pouvoir le développer, le réitérer et faire profiter d’autres personnes de ce système là.

P. B. : Si je veux m’installer en tant qu’aviculteur, j’ai besoin d’un petit fond de départ et d’un terrain ?
C. C. : Oui, la base, c’est d’avoir une maison et d’avoir le terrain à côté. Deux hectares suffisent pour s’installer et l’idée c’est de valoriser un lieu de vie, de vivre, de s’installer à la compagne et de pouvoir en profiter.

P. B. : Quels sont les avantages d’adhérer à Notre Basse Cour ?
C. C. : Pouvoir être accompagné dans tous les stades de la réflexion. C’est à dire, on vous aide à passer du stade de rêveur au stade de réalisateur. Donc, on a tout un travail en amont, c’est une grande cohérence entre la vie professionnelle et la vie privée puisqu’on cherche à valoriser un cadre de vie. Après, on avance dans le projet, il y a toute la partie prévisionnelle, on accompagne les gens. Ça commence par une étude de marché assez fine et précise et petit à petit on avance, on chemine vers la réalisation, la mise en place de l’élevage.
A tous les stades, on peut vous accompagner: démarches auprès des administrations (prévisionnel pour la banque…), la mise en place, le permis de construire… Tout ce qui accompagne cette mise en place de l’élevage. C’est vraiment une opération de coproduction avec la personne qui souhaite s’installer pour pouvoir arriver aux objectifs qu’on s’est fixé au départ.

P. B. : Vous avez une charge de qualité d’où la licence et la marque Notre Basse Cour. Vous prenez 8 m² par poule alors que la règlementation exige 2.5 m² ?
C. C. : On le fait à la fois pour le confort des animaux mais aussi pour l’alimentation et le bien-être des animaux puisque ça rentre vraiment dans notre process d’élevage. C’est à dire qu’il faut que les poules mangent de l’herbe: une des clé de la réussite de notre système.

P. B. : Vous avez dis idéalement un terrain de deux hectares à la campagne. J’ajoute 15 000 € d’apport. On peut mener cette activité à temps partiel (avec en moyenne 800 poules) ou à temps plein avec 1500 – 1600 poules avec comme objectif de rémunération 25 000 € net par an ?
C. C. : Quand on a conçu le système, on voulait avoir quelque chose d’efficace et de performant. Bien que ce soit petit, on était dans ce cadre là. Aujourd’hui, on arrive à ces niveaux de rémunération qui sont relativement intéressantes. En gros, aujourd’hui quand on s’installe on investit environ 80 000 € et en deux ans d’EBE, on arrive à rembourser cet investissement

P. B. : L’autre avantage de la marque, c’est d’avoir des livraisons assurées?
C. C. : Quand on implante un élevage, on fait très attention au positionnement pour qu’on puisse livrer dans de bonnes conditions et atteindre les zones de chalandises qu’on a définit au départ.

P. B. : Sur la dizaine d’installés en France, je vois que la marque livre des magasins, des cantines, des commerçants de proximité… mais pas des particuliers ?
C. C. : Certains d’entre nous ont des magasins à la ferme mais notre stratégie pour organiser notre travail et être efficace consiste en un réseau de magasins partenaires qui vendent nos oeufs.

P. B. : On se lance dans une nouvelle activité qui est rémunératrice, dans un espace de qualité, avec une charte de qualité, au profit de ces animaux qui réalisent une production de haute qualité au point que même des chefs étoilés ont adhéré à votre marque ?
C. C. : Oui, tout à fait, il y a des chefs étoilés qui sont dans le réseau.

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