Si le concept de bar-brasserie de ces enseignes est proche, les thèmes de chacune attirent une clientèle différente. A tel point que certaines grandes villes abritent plusieurs unités Bars&Co.
Pourquoi ? Grâce à la personnalité de chaque marque. La marque est un élément rare et spécifique dans la restauration car le marché français du secteur est peu coutumier du fait contrairement à l’hôtellerie.
Cette différence pousse Bar&Co à booster son développement. En 2004, tous réseaux confondus, le groupe comptait 190 unités. Une quinzaine d’ouvertures l’an dernier et une trentaine cette année devraient améliorer encore la couverture du territoire français.
Une vingtaine de contrats seraient déjà signés pour 2005 et on annonce l’arrivée de bars-brasseries à Marmande, à Dreux, à Nancy et à Saint-Brieuc. Généralement, les unités s’installent dans des villes de plus de 10.000 habitants.
Le candidat à la franchise n’est pas nécessairement un professionnel de la restauration. Il peut s’agir d’un investisseur comme 60% des franchisés actuels, ou plus classiquement d’un professionnel désirant placer son affaire sous une enseigne renommée.
Le futur franchisé doit disposer d’un apport personnel de 150.000 euros. Le droit d’entrée s’élève à 23.000 euros et la redevance annuelle est de l’ordre de 1% du chiffre d’affaires quelle que soit l’enseigne choisie.
Surtout, le franchisé devra savoir gérer un centre de profit et posséder des qualités d’entrepreneur et de commerçant. Une unité Bars&Co génère en moyenne un million de chiffre d’affaires annuel et nécessite donc des qualités de gestionnaire.
Bars&Co regarde aussi au-delà de l’Hexagone. Après des implantations réussies à Auckland, à Sidney et à New-York, le groupe va s’attaquer de plus en plus aux marchés étrangers en commençant par l’Europe et notamment la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas.