Fondé en 1991 en France, Laforêt est un réseau de créateurs d’agences immobilières franchisées. Avec une forte présence sur le territoire national, 3000 collaborateurs et 700 agences immobilières, Laforêt intervient dans tout ce qui touche au secteur immobilier : achat-vente-location de biens immobiliers, immobilier commercial, gestion locative et syndic de copropriété. Le leader de l’immobilier en France vient de publier un papier exposant l’évolution du marché de l’immobilier au premier semestre 2018, en comparaison avec les chiffres de l’année précédente.
Les tendances constatées au premier semestre de l’année 2018
Si la demande en biens immobiliers dans les grandes métropoles confirme sa tendance à la hausse, l’offre demeure quant à elle insuffisante. Dans ce contexte de dynamique inégale, les primo-accédants cherchent constamment à anticiper leurs achats, exerçant ainsi une véritable pression sur les prix par le taux de transactions qu’ils génèrent. Face à un marché extrêmement tendu, ils ne laissent passer aucune opportunité. On assiste également à une disparité géo-économique entre les régions, surtout dans les grandes métropoles dont l’infrastructure et l’offre d’emploi ne cessent d’attirer les acquéreurs. Si les prix de l’immobilier aux centres villes de Bordeaux, Nantes ou Lyon continuent à grimper, le phénomène est beaucoup moins prononcé en périphérie.
Paris continue de battre les records
L’étude a également révélé une inadéquation accrue entre l’offre et la demande à Paris. La progression de la demande est plus importante que partout ailleurs sur l’Hexagone avec une croissance de +5% par rapport au premier semestre de l’année 2017. En parallèle, l’offre, exsangue, se raréfie davantage : – 1% par rapport à l’année dernière. Ce chiffre, en apparence rassurant, reflète une réalité plus alarmante : la capitale souffrait depuis l’année dernière d’un niveau de stock extrêmement faible, qu’il semble difficile de descendre encore plus.
Le volume des transactions, contrairement à ce qu’on pourrait croire, continue de progresser. Si la hausse a été chiffrée à +2% au national, elle a été estimée à +4.5% à Paris. Délais de vente rapides, faible taux de négociation, un m² qui frôle ou dépasse les 10.000 € : la ville des lumières reste le centre de tous les excès immobiliers.